Adoptant des positions rétrogrades et conservatrices dans de nombreux domaines, laissant libre cours aux fake news sur X qu’il a acquises en 2022 selon le principe sacro-saint de la liberté d’expression, Elon Musk divise. Notamment au sein de la communauté teslaphile.
Certains conducteurs de Tesla sont désormais équipés d’autocollants indiquant que les sorties médiatiques du milliardaire ne sont « pas à leur nom » et que s’ils ont consenti à l’achat d’une Tesla, pour des raisons économiques ou climatiques entre autres, ils ne soutiennent pas les déclarations d’Elon Musk. . Des autocollants qu’ils ont apposés sur la carrosserie de leur voiture : « J’ai acheté cette voiture avant d’apprendre qu’Elon Musk était fou », lit l’un d’eux.
« Club anti Elon Tesla », a déclaré un autre. « Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas fou, contrairement au constructeur (NDLR : de cette voiture) », a déclaré un quatrième.
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Un autre est plus subtil. «Elon a mangé mon chat», affirme-t-il. Il fait référence au fait que, pendant la campagne, Donald Trump a affirmé, sans preuve et à tort, que les immigrants mangeaient les chats et les chiens des habitants de Springfield. Pourtant, Elon Musk est né en Afrique du Sud. Et immigré de manière irrégulière – et donc illégale – aux USA via le Canada. À l’époque, Musk avait obtenu un visa étudiant. Mais il abandonne directement ses études pour fonder la start-up Zip2, qu’il revend pour 300 millions de dollars. Cependant, le visa étudiant lui interdisait de travailler.
Pas sûr toutefois que cela fasse plier le patron de Tesla. Il y a quelques mois, une vague de reventes de Tesla, par des conducteurs désillusionnés par les dérives extrémistes du milliardaire, a eu lieu. Cela n’a en rien empêché l’homme d’affaires de poursuivre son virage tout à fait à droite. Et même d’être conforté dans ses convictions par Donald Trump, qui vient de lui promettre un poste ministériel dans son futur gouvernement.