C’est le pire chiffre depuis 2020, et il tombe au mauvais moment pour la vice-présidente et candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre, Kamala Harris. Les Etats-Unis n’ont créé que 12 000 emplois en octobre tandis que le chômage touchait 7 millions d’Américains, avec un taux de chômage de 4,1% (le taux Le journal Wall Street notez qu’il a réussi, en réalité, de 4,05% à 4,14% entre septembre et octobre). Ce chiffre, inférieur aux attentes des analystes, s’explique notamment par les deux ouragans Helene et Milton qui ont dévasté la Floride et la Caroline du Nord, ainsi que par la grève chez Boeing depuis le 13 septembre, qui a entraîné de nombreux licenciements chez l’avionneur. et ses sous-traitants.
L’emploi dans l’industrie manufacturière des transports a ainsi diminué de 44 000 emplois, « en grande partie à cause de la grève »écrit le Bureau of Labor Statistics. Sans les 40 000 emplois créés dans le secteur public, ce chiffre aurait été négatif, ce que les Républicains ont immédiatement constaté à quatre jours de l’élection présidentielle. Les créations d’emplois pour août et septembre ont été révisées à la baisse, tombant à 78 000 (contre 254 000 annoncés) et 223 000 (contre 254 000 annoncés).
Ce chiffre de 12.000 nouveaux emplois, qui confirme l’atterrissage de l’économie, devrait confirmer la Fed, la banque centrale américaine, dans son intention de baisser ses taux directeurs d’un quart de point, mercredi 6 novembre, après une baisse d’un demi-point. point en septembre qui les a ramenés à 4,75%. La réunion du comité de politique monétaire se tient à un moment particulièrement acrobatique, le jour (mardi 5 novembre) et le lendemain (mercredi 6 novembre) de l’élection présidentielle. Pour garantir sa neutralité politique, la banque devrait s’en tenir à ce qui est prévu, quels que soient les bouleversements politiques et financiers de mercredi. Wall Street était en hausse vendredi 1est novembre, mais le marché a été porté par les bons résultats d’Amazon.
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Si l’économie se porte bien, avec une croissance atteignant 2,8% en rythme annuel, selon les chiffres publiés mercredi 30 octobre, le mandat de l’administration Biden-Harris a été terni par la résurgence de l’inflation. Au cumul, depuis l’arrivée des démocrates à la Maison Blanche, les prix ont augmenté de 20 %. Tombée à 2,4 % en septembre, l’inflation a atteint un record de 9,1 % en juin 2022, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat des Américains.
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