Ils étaient bien informés. Et pour cause, la mère de l’un d’eux y travaillait. Mardi 18 juin 2024, cinq personnes, âgées de vingt à 47 ans, ont été interpellées par les gendarmes de la compagnie Bouliac avec le soutien de…
Ils étaient bien informés. Et pour cause, la mère de l’un d’eux y travaillait. Mardi 18 juin 2024, cinq personnes, âgées de vingt à 47 ans, ont été interpellées par les gendarmes de la compagnie Bouliac avec l’appui du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Libourne et d’un peloton d’intervention de gendarmes mobiles de Guéret en mission. dans le secteur.
C’est le résultat d’une enquête menée par la brigade de recherche de Bouliac depuis janvier dernier. Dans la nuit du 6 au 7 janvier, l’entrepôt d’une entreprise de Saint-Loubès a été cambriolé.
Deux semi-remorques contenant des cartons de cartouches de cigarettes de différentes marques avaient été cambriolées. Ce chargement avait une valeur marchande d’environ 3 millions d’euros. Le coup de tabac était-il trop fort pour les voleurs ? Leur opération avait-elle été perturbée par l’arrivée des gendarmes ou n’avaient-ils rien prévu pour leur pillage ?
Masqués et gantés comme le montre l’exploitation des images de vidéosurveillance, les malfaiteurs ont chargé des cartons dans un véhicule utilitaire volé sur place. Entassés parmi les cartouches, ils n’ont pu emporter « que » 240 000 euros de cigarettes. Se précipitant vers le portail du périmètre pour sortir, ils n’ont pas eu le temps de récupérer leur voiture garée à l’extérieur car une patrouille Psig de Bouliac les a poursuivis avant de les perdre de vue.
Après un déplacement à Saint-Aigulin et La Roche-Chalais, attesté par une balise, la camionnette volée a été retrouvée à Pomerol quelques heures après le cambriolage. De nombreux cartons étaient encore à l’intérieur. Le butin final des voleurs ne s’élève qu’à 22 000 euros à partager.
Les investigations techniques, menées autour du véhicule stationné à proximité de l’entrepôt et sur le téléphone saisi, et les empreintes relevées dans l’habitacle ont permis aux gendarmes de suivre la trace d’un jeune qui les a conduits vers un autre et donc tout de suite.
Deux des jeunes ont plaidé coupable. Trois autres ont demandé du temps pour préparer leur défense. Ils ont été incarcérés en attendant leur procès en septembre.
