TÉMOIGNAGES – Nathalie, Marine et Alexandre sont gérants. Au quotidien, ils doivent jongler avec les attentes de leurs N+1 – aux méthodes de management plus anciennes – et d’une équipe de jeunes exigeant une certaine flexibilité.
Au sein de l’agence de communication dans laquelle elle travaille, Nathalie (1) se décrit comme « le lien qui fait tampon ». A 39 ans, elle dirige depuis deux ans une équipe de douze vingtaines. Des jeunes femmes dynamiques, talentueuses, engagées dans leur travail, mais ayant grand besoin de flexibilité. Ce n’est pas forcément du goût de ses propres supérieurs qui, la cinquantaine, ont maintenu une attitude plutôt «vieille école« . Concrètement ? «Ils ont du mal à faire confiance et serrent sans cesse la vis», raconte Nathalie.
Lire aussi
« À leur âge, on travaillait comme des fous, toute la nuit parfois » : pourquoi les salariés de la génération Z épuisent leurs managers… au point de se faire virer
Comme elle, de nombreux middle managers doivent jongler au quotidien entre les attentes venues « d’en haut » et les conditions de travail exigées par leurs équipes. La tâche peut s’avérer très délicate, tant la place accordée au travail diffère selon les générations. « 43 % des jeunes travailleurs accordent une grande importance au temps libre et 53 % privilégient la flexibilité des horaires, afin de…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 85% à découvrir.
Vendredi noir
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà abonné ? Se connecter
