SDP
L’influent consultant Stéphane Derenoncourt remet en question le modèle viticole bordelais. Et comme solution propose un nouveau vin appelé « Le jus », issu des coteaux et plateau de Rauzan, dans l’Entre-deux-Mers.
Stéphane Derenoncourt propose un vin fruité (50% merlot, 50% cabernet franc) qui – sans prétention – ambitionne de répondre aux attentes de nombreux amateurs de vin. Vendu 10 euros la bouteille, commercialisé directement, il pourrait, selon l’expert du vignoble, devenir une école et constituer une bouée de sauvetage pour un système économique bordelais en difficulté.
Y a-t-il quelque chose qui ne va pas dans le monde du vin ?
Il y a quelque chose qui ne va pas, notamment à Bordeaux. On retrouve sensiblement les mêmes problèmes dans les grandes appellations où une petite fraction des domaines est starifiée. Pour nous, à Bordeaux, ce sont les crus classés. Par ailleurs, une grande partie de la production n’est pas prise en compte, elle n’apparaît pas lors de la semaine des primeurs. On le retrouve lors des foires aux vins, mais ce n’est pas une bonne distribution. Nous avons deux vrais problèmes à Bordeaux : l’incarnation et la distribution.
Ces domaines étoilés issus de classifications comme celle de 1855, sont…
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