Les voitures électriques chinoises pourraient devenir beaucoup plus chères

Les voitures électriques chinoises pourraient devenir beaucoup plus chères
Les voitures électriques chinoises pourraient devenir beaucoup plus chères

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Les voitures électriques chinoises taxées en Europe

Un certain nombre de voitures électriques en provenance de Chine sont disponibles à des prix extrêmement compétitifs si l’on considère les standards du marché occidental actuel. La BBC évoque par exemple la BYD Seagull, une petite voiture électrique disponible pour 69 800 yuans (soit 9 600 $ soit environ 8 900 €). Si ce modèle commence à être vendu en Europe, son prix pourrait doubler en raison de diverses réglementations de sécurité. Mais même au double de son prix initial, autour de 18 000 €, le modèle resterait bon marché par rapport aux standards du marché des voitures électriques.

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Face à une concurrence par les prix aussi agressive, l’Union européenne craint qu’un tel modèle n’ait un impact irréversible sur le marché local de chaque pays de l’union. Une crainte largement partagée par les États-Unis, qui ont été plus prompts à formuler une réponse. En mai, l’administration Biden a augmenté les droits de douane sur les voitures électriques chinoises de 25 % à 100 %. Dans le même temps, le gouvernement américain a lancé une campagne visant à subventionner sa propre industrie automobile au moyen d’incitations fiscales afin de rendre les véhicules produits localement moins chers à l’achat.

L’Union européenne en alerte

En septembre dernier, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait pu annoncer une enquête sur les importations chinoises, indiquant que « les marchés mondiaux sont envahis par des voitures électriques chinoises à bas prix ». Elle a pu poursuivre en ces termes : « leur prix est maintenu artificiellement bas en raison d’énormes subventions publiques de l’État chinois, ce qui fausse notre marché « .

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En réponse, la Commission devrait augmenter temporairement les droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, augmentant ainsi la taxe actuelle de 10 % à 20 ou 25 %. Une hausse moins agressive que celle mise en place aux Etats-Unis, pour une raison simple : cette taxe va certes impacter les marques chinoises, mais pas que. Par exemple, comme le démontre la BBC, la voiture électrique iX3 de BMW est construite dans une usine en Chine (à Dadong), pour ensuite être exportée en Europe. Ce modèle sera directement impacté par les nouvelles taxes douanières, même s’il ne s’agit pas d’une voiture chinoise.

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L’UE s’apprête à taxer les voitures électriques chinoises

Le patron de Stellantis (Peugeot, Citroën, Vauxhall/Opel, etc.) a qualifié ces taxes de « un écueil majeur pour les pays qui s’engagent dans cette voie », avertissant que les constructeurs automobiles européens sont engagés dans une lutte qu’il considère « darwinien » contre les Chinois. Un constat partagé en partie par Luca de Meo, le directeur général de Renault : « Nous ne sommes pas favorables au protectionnisme, mais la concurrence doit être équitable « . Il appelle notamment à l’adoption d’une politique industrielle forte pour promouvoir le secteur, s’inspirant des politiques américaine et chinoise.

En effet, si l’Union européenne ne décide pas d’augmenter drastiquement les taxes douanières, comme a pu le faire l’administration Biden, elle ne prend pas non plus la peine de proposer des aides aux industriels européens pour faciliter le marché local.

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