Intermarché va investir un demi milliard d’euros dans ses usines

Intermarché va investir un demi milliard d’euros dans ses usines
Intermarché va investir un demi milliard d’euros dans ses usines

125 tonnes de jambon par jour : à Saint-Évarzec (29), l’usine Monique Ranou – près de 600 emplois – assure des rotations pour approvisionner les magasins Intermarché et Netto. Un rythme qui n’est pas près de faiblir.

« L’intégration des magasins Casino signifie 15 % de production supplémentaire en volume », sourit Thierry Cotillard, président du groupe Les Mousquetaires, présent ce lundi 10 juin, dans le Finistère, pour célébrer les 50 ans d’Agromousquetaires. Né en 1974, avec la création de l’Entreprise alimentaire de Guidel (56), le pôle industriel – 11 000 salariés – est devenu le premier fabricant français de produits de marque distributeur, en France, sans jamais « s’opposer à la défense du pouvoir d’achat au niveau mondial ». revenus des agriculteurs. » Thierry Cotillard en cite pour preuve le niveau de contractualisation des matières premières agricoles : deux millions de porcs, notamment, abattus à La Guerche-de-Bretagne (35), Josselin (56) et Briec (29).

500 millions d’investissements

Pour répondre aux besoins des magasins de l’enseigne, Agromousquetaires compte continuer à investir. « 500 millions d’euros sur cinq ans dans des installations industrielles », annonce Thierry Cotillard. Avec des recrutements clés qui permettront d’augmenter les effectifs et d’accompagner la croissance du chiffre d’affaires. La division industrielle Intermarché-Netto vise ainsi 6 milliards d’euros, contre 4,7 milliards en 2023.

Une croissance avec beaucoup de robotisation des tâches les plus difficiles, couplée à une politique de formation. Jean-Baptiste Saria, le président d’Agromousquetaires, le résume comme « une recherche de compétitivité permettant aux salariés d’améliorer leurs compétences. »

Restructuration et recentrage

Seul bémol, la filière pêche des Agromousquetaires est contrainte de réduire le filet, impactée par le Brexit et la crise énergétique. “Notre rôle est de restructurer pour que les pertes soient les plus faibles possibles”, confirme Thierry Cotillard, après l’annonce des difficultés début mai. « Il y a un projet, ce n’est pas la vente de bateaux (NDLR : 15 navires pour 200 marins), c’est une restructuration de la télévente que nous regroupons sur deux sites. Et sur la logistique (Frontignan et Bègles) que nous confierons à un prestataire. »

La vente de deux sites industriels, Capitaine Cook à Clohars-Carnoët (29) et Sveltic à Laillé (35), le président d’Agromousquetaires les explique en revanche par le recentrage, lancé en 2021, et destiné à arrêter la production. de produits ultra-transformés, après Dumortier (59), Kerenna production et Les délices de Saint-Léonard (56) vendus à LDC. Terrains vendus après vérification “que l’acheteur va investir et créer des emplois”, assure Thierry Cotillard.

 
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