un climat toxique règne en radiologie

un climat toxique règne en radiologie
un climat toxique règne en radiologie

Des membres du personnel du service de radiologie de l’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie à Shawinigan dénoncent un climat de travail toxique qui règne depuis plus d’un an.

Il y aurait des tensions entre la direction et les radiologues en raison des changements et des nouvelles tâches imposées au service.

Chez les employés, on ne comprend pas pourquoi ces nouvelles tâches se retrouvent dans leur département et pas dans celui de Trois-Rivières par exemple.

La communication ne passerait pas entre les radiologues et la direction. Certains membres du personnel qualifient les échanges de diffamatoires.

L’un d’eux, à qui s’est adressé TVA Nouvelles et qui n’a pas souhaité s’adresser directement à la caméra, a affirmé que «les gens pleurent dans le département, une fois par jour».

“Les gens sont stressés, fatigués”, ajoute-t-il. Les gens ont du mal à venir travailler et trouvent cela désagréable. Ce n’est plus l’ambiance qu’on avait avant. C’est vraiment lourd.

Certains salariés décident de quitter complètement leur emploi.

En radiologie, à Shawinigan, il devrait y avoir six radiologues, mais il n’y en a que trois.

La moitié d’entre eux ne supportent plus le climat toxique et le harcèlement psychologique.

La représentante nationale de l’APTS en Mauricie et au Centre-du-Québec, Manon Hamel, explique que les services sont grandement impactés.

«Nous avons fermé les mammographies tout l’été», a-t-elle déclaré. Nous avons eu un seul radiologue pendant des semaines complètes qui assurait tous les services. Il n’y avait pas de plages horaires. Nous n’en avons pas donné, nous avons préféré répondre uniquement aux urgences. »

Le CIUSSS indique pour sa part par écrit que « l’absence de certains radiologues à Shawinigan n’est pas sans impact sur les services ».

« Toutefois, les soins et services à la population sont maintenus, soit à Shawinigan, à Trois-Rivières ou dans un laboratoire d’imagerie médicale (LIM) tel que prévu dans nos ententes de collaboration.

Il dit être bien conscient de la situation.

« Comme dans toute organisation, des situations pouvant affecter le climat de travail peuvent survenir dans une équipe de travail et celles-ci sont prises très au sérieux », mentionne-t-on. En tant qu’employeur, notre priorité est d’offrir un environnement de travail sécuritaire et de qualité à notre personnel.

Les employés du ministère espèrent du changement parce que les technologues sont inquiets.

Ils doivent parfois se rendre jusqu’à Drummondville pour obtenir des horaires de travail.

 
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