Les ventes de nettoyants pour sols ont bondi de 20 % entre janvier et octobre 2024 en France. Une augmentation due en partie aux nombreuses catastrophes naturelles liées aux intempéries qui ont touché le pays cette année. Cette dernière aurait également un impact positif sur la croissance.
Le malheur des uns est l’affaire des autres. Les intempéries qui ont frappé la France cette année n’ont pas été catastrophiques pour tout le monde, notamment pour les marques de nettoyants pour sols, qui ont vu les ventes de ces produits augmenter de 20 % entre janvier et octobre 2024.
C’est le produit dont les ventes ont le plus augmenté depuis le début de l’année, selon l’institut spécialisé de la consommation Circana. Notamment dans les régions les plus touchées par ces catastrophes naturelles, comme la Normandie, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne, l’Occitanie et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Un impact positif sur la croissance ?
Paradoxalement, ces catastrophes naturelles auraient même un impact positif sur la croissance. Car au-delà des détergents, de nombreux secteurs participent au nettoyage, au déblayage et à la reconstruction (logistique, bâtiment…).
Manu conso : Les nettoyants pour sols cartonnent ! – 11/11
Les chiffres de la croissance économique ne mesurent que les nouvelles activités créées. C’est-à-dire que lorsque vous détruisez un bâtiment, lorsque vous détruisez un pont, cela n’affecte à aucun moment les chiffres d’activité. C’est un patrimoine qui est détruit. Alors qu’en revanche, quand on reconstruira ce pont, toute l’activité créée apparaîtra dans les chiffres de croissance.
Plus de mal que de bien
Mais ces intempéries font plus de mal que de bien au pays. Les dernières inondations qui ont touché le Sud-Est et l’Île-de-France fin octobre coûteront entre 350 et 420 millions d’euros. Sans parler de la détresse psychologique subie par certaines victimes françaises des inondations.
Le secteur vitivinicole a également beaucoup souffert de ce temps pluvieux. Les récoltes attendues pourraient représenter une baisse de 23% par rapport à l’année dernière en raison des conditions climatiques.