Les patients paient désormais beaucoup moins de frais supplémentaires pour les tomodensitogrammes et les IRM qu’ils doivent subir. Le montant à verser a été réduit de moitié grâce à l’interdiction des compléments instaurée l’année dernière, a expliqué ce samedi la mutualité socialiste Solidaris.
Des règles plus strictes concernant les frais supplémentaires pour les scanners, également appelés « scanners », et pour les IRM sont en place depuis le 4 décembre 2023. Elles ont été mises en place parce que les hôpitaux demandaient presque systématiquement des frais supplémentaires. frais pour ces examens d’imagerie médicale dits lourds.
Selon Solidaris, cela compromet l’accessibilité. La mutualité socialiste a analysé les factures de ses adhérents pour vérifier si les hôpitaux et les radiologues respectaient les nouvelles règles. Elle a comparé les périodes décembre 2023-avril 2024 et décembre 2022-avril 2023. Il apparaît que les patients paient beaucoup moins et beaucoup moins souvent des frais supplémentaires.
Solidaris a par exemple vu le nombre de suppléments facturés pour l’imagerie médicale lourde diminuer de 69,4 %. Au cours des cinq premiers mois suivant l’entrée en vigueur de la mesure, ses membres ont payé environ 1,2 million d’euros de cotisations supplémentaires de moins.
Cela représente une baisse de 53,3%. Sur la base de ces résultats et de sa part de marché, la mutualité a calculé que pour l’ensemble de la population, la facture des frais supplémentaires devrait diminuer de 11 millions d’euros sur une période d’un an.
La mutualité note néanmoins que, depuis l’instauration du régime plus strict, certains hôpitaux et médecins ont tenté de compenser cette baisse, par exemple en facturant davantage de suppléments pour d’autres examens d’imagerie médicale, comme une radiographie traditionnelle ou une échographie. L’organisation socialiste a enregistré un montant de 354.541 euros parmi ses membres pour les cinq premiers mois de l’année.
scanners d’hôpital IRM