L’inquiétude pour l’emploi grandit après la vente d’un grand groupe français

L’inquiétude pour l’emploi grandit après la vente d’un grand groupe français
L’inquiétude pour l’emploi grandit après la vente d’un grand groupe français

VVendredi, les syndicats de GMD, équipementier automobile français, ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’avenir de l’emploi si le groupe devait être vendu à une entité contrôlée par le milliardaire Pierre-Edouard Stérin.

Montyon Capital, structure créée par Otium Capital, fonds d’investissement détenu par Pierre Edouard Stérin, “n’apportera que très peu de moyens supplémentaires pour investir, et ne donne aucune garantie claire sur la pérennité des emplois”, écrit l’intersyndicale dans un communiqué. .

Plié par ses dettes, le groupe GMD est l’un des plus grands équipementiers automobiles français avec 5 259 salariés à fin 2023 à travers le monde (dont 1 825 en ), pour près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires.

« Profond mécontentement »

L’intersyndicale exprime “son profond mécontentement et son inquiétude quant à l’avenir des salariés” après la rencontre avec le directeur général de Montyon Capital Pascal Lebard qui a eu lieu le 30 octobre et au cours de laquelle il a laissé planer “la menace de nouvelles suppressions d’emplois”.

“Nous exigeons une rencontre avec d’autres repreneurs potentiels, notamment Sanarco, afin d’exploiter toutes les options possibles pour l’avenir du groupe GMD”, selon la même Source.

Le fondateur de GMD, Alain Martineau, a conservé 66 % du contrôle du groupe, selon le rapport annuel de l’entreprise.

Usines hors de France

GMD fabrique de grandes pièces en aluminium et des pièces d’habillage en plastique pour l’intérieur des véhicules, pour des constructeurs comme Stellantis, Renault ou Porsche.

Outre la France, avec des sites à Grandvilliers (Oise), Châteauroux (Indre) ou Valenciennes (Nord), GMD possède notamment de grandes usines au Maroc, en Slovaquie et au Portugal.

En 2018, le groupe reprend l’équipementier GM&S (aujourd’hui LSI) de La Souterraine (Creuse).

La mobilisation de ce chantier contre un plan social a marqué le début du premier mandat d’Emmanuel Macron, lorsque des salariés désespérés menaçaient de « faire sauter » leur usine.

 
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