C’est l’annonce faite par la famille Champagne, bien connue dans la région pour ses entreprises Bionest et Shalwin, qui a lancé mercredi les opérations de Cjet Aviation, en présence d’une centaine d’acteurs économiques de Bécancour, Shawinigan et Trois-Rivières.
Le hangar de 10 000 pieds carrés est situé tout près de l’aéroport de Trois-Rivières. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)
Cela comprend un hangar de 10 000 pieds carrés offrant un stationnement intérieur chauffé pouvant accueillir entre 12 et 15 avions, ainsi qu’un stationnement extérieur de 55 000 pieds carrés.
Le bâtiment de deux étages comprend également des salons luxueux et une salle de conférence multimédia chic avec vue sur l’aéroport.
Un service de conciergerie, dans le jargon de l’aviation, permettra également aux personnes de passage à l’aéroport de Trois-Rivières de se faire accompagner pour découvrir les différents attraits de la région, selon leurs intérêts. Des véhicules de courtoisie, avec ou sans chauffeur, seront également disponibles pour les pilotes qui atterrissent à Trois-Rivières.
Cjet a également développé un partenariat avec Global Air Services pour proposer un service de mécanique aéronautique pour la maintenance et la réparation des différents avions qui passeront par le hangar.
Par ailleurs, Cjet Aviation est sur le point d’obtenir ses licences pour offrir aux entreprises de la région la possibilité d’affréter un vol vers différentes destinations.
Cjet dispose d’un Piaggio P.180 Avanti, un avion à turbopropulseur de sept passagers pouvant atteindre 740 km/h, l’un des plus rapides de sa catégorie. À cela s’ajoute un Eurocopter EC120, un hélicoptère utilitaire léger monomoteur à quatre passagers.
Jusqu’à présent, un tel service n’était offert qu’à Mirabel, Montréal, Québec et Saint-Hubert. Cjet Aviation investit donc un tout nouveau marché en s’implantant dans la région.
« Quelqu’un de Trois-Rivières qui veut louer un hélicoptère préférera partir d’ici. Nous allons développer le marché local, et après ce sera de nous démarquer sur le marché québécois et même sur le marché mondial, car il y a des FBO partout dans le monde», précise le directeur général, Laurent Beaulieu.
Une extension du terminal
Cet investissement vient compléter celui réalisé au nouveau terminal de Trois-Rivières pour offrir des services aéroportuaires avec un carrousel à bagages, des comptoirs d’enregistrement et un restaurant.
Le lancement a eu lieu en présence d’une centaine de conférenciers de Bécancour, Shawinigan et Trois-Rivières. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)
«C’est un produit qui bonifiera ce que nous avons voulu faire et qui complétera ce qui se fait à Montréal et à Québec», a souligné le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche.
Si l’aéroport s’occupe de toute la partie publique, Cjet s’occupe de la partie privée des avions. « S’il s’arrête et sort manger, il ira à l’aéroport. S’il reste deux jours pour aller à Sacacomie, ou autre, on s’en charge. Nous prenons l’appareil, car il ne peut pas rester dans l’enceinte de l’aéroport public”, explique le directeur général de Cjet.
La conseillère municipale de Shawinigan et directrice générale du Centre national d’électrochimie et des technologies environnementales (CNETE), Nancy Déziel, a souligné l’importance stratégique de l’investissement en permettant d’affréter un vol à partir de la région. Il y avait un vide au niveau commercial », a-t-elle déclaré.
