sa santé économique et sociale décortiquée ce mercredi devant le tribunal

sa santé économique et sociale décortiquée ce mercredi devant le tribunal
sa santé économique et sociale décortiquée ce mercredi devant le tribunal

L’entreprise française de verrerie Duralex, connue dans le monde entier pour ses ustensiles de table réputés incassables, revient mercredi devant le tribunal de commerce d’Orléans qui doit analyser sa situation et voir si “une reprise est possible, ou non”.

Fin avril, la mythique verrerie a surpris salariés, organisations syndicales et agents publics en demandant une nouvelle fois sa mise en redressement judiciaire, trois ans après une précédente procédure. Le tribunal, qui a fait droit à la demande, a alors désigné un mandataire judiciaire et deux administrateurs judiciaires pour une période d’observation de six mois.
Leur premier rapport, confidentiel, sera étudié mercredi 5 avril, à partir de 15h30, lors d’une audience à huis clos. Il s’agira d’étudier “la situation de l’entreprise et ses perspectives”, de “faire un bilan économique et social”, et de savoir “si l’entreprise peut couvrir les coûts et si on peut chercher un repreneur”, a détaillé à l’AFP une Source judiciaire. . « Une récupération est-elle possible ou non ? pour l’entreprise française qui emploie 230 salariés à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret).
Le scénario est binaire : soit Duralex a les moyens de poursuivre son activité et elle se dirige vers une vente, soit pas, et il faudra envisager une liquidation. “Il n’y aura probablement pas de liquidation judiciaire prononcée» mercredi, précise la même Source.

Duralex, confrontée à la flambée des prix de l’énergie après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, a été temporairement sauvée grâce à un prêt de 15 millions d’euros de l’État. De quoi permettre à l’usine de rouvrir son four de verrerie et de relancer sa production après cinq mois de fermeture.
Parallèlement, la société New Duralex International (NDI) affirme avoir été récemment condamnée à payer les droits de pollution de l’ancien propriétaire de Duralex.
Duralex est en difficulté depuis plusieurs années», concédait la nouvelle PDG de l’entreprise, Géraldine Fiacre, dans un entretien au quotidien régional La République du Centre, en avril. Lors d’une audience le 24 avril, le manager est allé plus loin en rappelant que «elle n’avait pas de baguette magique» pour redresser les comptes, selon des propos rapportés par un élu.
Duralex avait déjà été mise en redressement judiciaire il y a trois ans et sauvée à la dernière minute.

Après l’annonce surprise de ses nouveaux déboires, le gouvernement a assuré “être prêt à soutenir Duralex” si “une offre de rachat solide émerge”.

Hélas, l’opération s’avère cette fois plus épineuse pour l’entreprise qui faisait la fierté de la production industrielle française avec ses verres colorés et ses assiettes réputées incassables, vantées par comme étant « la Tour Eiffel des arts de la table ».

 
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