C’est toi qui le dis 1est Novembre –
Droit des baux, Conseil fédéral, infrastructures sportives à Lausanne et SICPA
Retrouvez ici les lettres de vos lecteurs du 1er novembre 2024.
24 heures/lecteurs
Publié aujourd’hui à 7h30
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Immobilier
Le 24 novembre, nous devrons nous prononcer sur différents points soumis au vote. Parmi eux, une simplification des résiliations pour besoins personnels (propriétaire ou famille). À première vue, une idée qui semble normale, mais…
J’ai vécu un tel cas. Fraîchement mariés et pères de deux enfants encore en bas âge, nous avons été libérés, le propriétaire souhaitant héberger sa fille dans l’appartement que nous occupions. Trois mois pour trouver un nouveau logement, je ne sais pas si vous réalisez ce que cela représente. Heureusement, nous avons pu trouver une solution.
Le problème est que la fille du propriétaire n’est jamais venue occuper le logement vacant et celui-ci a été loué à de nouveaux locataires, avec sans doute une augmentation du loyer. Malheureusement, c’est ce qui se produit dans la majorité de ces cas, permettant aux propriétaires d’augmenter leurs profits.
Afin d’éviter de mettre les locataires dans une situation de précarité, il est important de refuser cette modification ainsi que celle concernant la sous-location car elle s’inscrit dans un plan de démantèlement des droits des locataires voulu par le lobby immobilier, bien trop puissant à Berne.
André Würgler, Gland
Suisse
Deux articles récents, dont l’un intitulé « Vers une hausse choc des impôts sur les retraites », l’autre « L’avidité illimitée des électriciens », m’ont-ils crié. Ces articles nous donnent, une fois de plus, l’occasion de nous demander si nous sommes réellement à l’écoute des besoins et des attentes des citoyens et de l’attention portée par la majorité du monde politique à leurs besoins. Avare lorsqu’il s’agit d’accorder une juste compensation pour la hausse des prix aux travailleurs et aux bénéficiaires des prestations des fonds de pension, mais ensuite très généreux lorsqu’il s’agit de leur imposer des augmentations de toutes sortes. De toute façon, c’est toujours aux dépens des citoyens que les décisions se prennent !
Ces augmentations successives sont-elles toujours bien documentées et leurs justifications sont-elles soigneusement contrôlées ? Le pouvoir d’achat des citoyens semble être la dernière préoccupation de la plupart de nos dirigeants politiques. A eux de nous montrer le contraire ! Aux citoyens de s’en souvenir lors des prochaines élections.
Willy Glur, un citoyen déçu, Échandens
Suisse
Il ne se passe pas une semaine sans que Karin Keller-Sutter, notre ministre des Finances, n’annonce une ou plusieurs mesures d’économie décidées par notre Conseil fédéral. Et ces mesures se font systématiquement au détriment immense d’une grande partie des Suisses. Et s’il n’y avait pas de votes populaires pour corriger ces décisions et démontrer à nos élus municipaux le mécontentement croissant de la population, nous pourrions certainement doubler le nombre de mesures négatives qu’ils ont prises ces dernières années. Inutile de les énumérer, tout le monde en Suisse est suffisamment choqué pour s’en souvenir. Je ne retiendrai donc que la toute dernière : la suppression de la pension viagère des veuves. Une proposition scandaleuse du Conseil fédéral, de loin la pire que nous ayons eue depuis plusieurs décennies. Un cadre qui, par exemple, s’accorde régulièrement des augmentations de salaire substantielles, s’oppose à un 13e Pension AVS et refusent de renoncer à une rente viagère pour eux-mêmes, rente dont personne ne comprend la justification. Pourtant, il y a un peu plus d’un an, il avait trouvé en deux ou trois jours de quoi présenter une garantie de plus de 100 milliards de francs lors de la chute du Crédit Suisse. De même, année après année, il dépense sans sourciller des dizaines de milliards, qu’il distribue à gauche et à droite, pour se faire belle, au détriment de « leurs » citoyens, qui tirent de plus en plus la langue. …
Une question, une seule : comment expliquer à nos sept conseillers fédéraux que pour les Suisses, ils n’ont désormais plus que « Sage », un surnom qui ne leur colle plus du tout ? Qu’on en a marre qu’ils nous prennent pour des plaisantins incapables de se rebeller ?
René Paschoud, Prilly
Lausanne
Tandis que le Stade olympique de Pontaise reprend vie, la salle de curling du club du Lausanne Olympique à Ouchy se meurt… C’est en 1975 que le syndic Jean-Pascal Delamuraz jette la pierre inaugurale de la toute nouvelle salle de curling d’Ouchy, dotée de cinq pistes. C’est le passé.
Aujourd’hui, la salle est fermée depuis fin décembre 2022. Elle a dû être rénovée car elle ne répondait plus aux normes mais depuis deux ans, on attend une solution pour la redonner vie.
Il y avait pourtant un magnifique projet de rénovation (ouchy23.ch) pour lequel deux permis de construire ont été accordés, sans soulever aucune opposition.
Ce club a vu son équipe phare remporter la première médaille d’or olympique dans la discipline en 1998 à Nagano. Cette salle a vu plusieurs juniors se distinguer au niveau international et a ouvert ses portes au handisport. De plus, l’équipe du club de la section «fauteuil roulant» est devenue la première équipe championne de Suisse romande.
Eh bien, la majorité de ses adhérents sont à l’arrêt et le club risque de disparaître faute de glace. Et dire que le club d’Adelboden (où je viens de passer un week-end d’entraînement avec l’équipe suisse en fauteuil roulant) dispose d’une magnifique salle de curling à quatre pistes, avec restaurant, le tout entièrement adapté aux personnes à mobilité réduite.
Oui, Adelboden, village de 3.324 habitants – club de plus de 150 adhérents – salle de curling ouverte de juillet à mars, soit neuf mois. Quel rêve ! Lausanne, 145.000 habitants et siège du CIO… cherchez l’erreur !
Didier Recordon, joueur de l’équipe suisse « fauteuil roulant », responsable de la section « fauteuil roulant », Cheseaux-sur-Lausanne
Économie
Concernant l’article sur les licenciements chez SICPA (« 24 heures » du 25 octobre).
Je réagis à l’article concernant les licenciements chez SICPA, car il omet l’impact positif et majeur de cette entreprise sur le plan entrepreneurial régional et national. Au-delà des emplois qualifiés et de l’activité économique indirecte via ses nombreux salariés actuels, SICPA contribue au rayonnement et au dynamisme avec son nouveau « unlimitrust », centre mondial unique d’innovation technologique, créateur de nouveaux emplois.
Ainsi, même s’il y a effectivement lieu de regretter cette restructuration avec des pertes d’emplois, SICPA mérite également soutien et reconnaissance pour son engagement économique et social de longue date.
Alain Gilliéron, administrateur de Prilly
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