Les maisons kangourous font référence à une solution dans laquelle deux logements sont reliés mais contiennent deux unités d’habitation complètement séparées, ou un logement divisé en plusieurs logements. Cette solution répond souvent aux besoins des familles et permet par exemple à plusieurs générations de vivre ensemble tout en conservant un haut niveau d’indépendance et d’intimité.
Abordable ou pas abordable, l’immobilier résidentiel belge ?
Par cohabitation, on entend une communauté d’habitations individuelles regroupées autour d’espaces communs comme une cuisine, une salle à manger, un jardin, etc. L’objectif du cohabitation est de favoriser la vie en communauté et les interactions sociales.
« Les (co)propriétaires de 2024 déclarent qu’ils sont nettement plus susceptibles de participer à des formes de cohabitation que les (co)propriétaires de 2017 »note Caroline Beauvois, porte-parole de Crelan, citée dans le communiqué transmis par le groupe financier. «La cohabitation avec d’autres membres de la famille est particulièrement en hausse. Cette tendance est sans doute un autre des effets de la crise du Covid et s’explique également par la hausse des prix de l’immobilier.»
La cohabitation avec la famille ou les amis augmente
Alors qu’en 2017 environ 8% des personnes interrogées déclaraient cohabiter avec d’autres membres de la famille, ce chiffre a doublé en 2024, une tendance similaire est observée concernant la cohabitation avec des amis, qui passe de 5% à 10%.
Autres formes de cohabitation
D’autres formes de cohabitation, comme le partage d’un jardin, d’une buanderie, d’un garage, d’un salon ou d’une cuisine, sont un peu moins répandues, mais connaissent également une nette tendance à la hausse, passant d’une moyenne de 5 à 9 % à une moyenne de 12 à 14%.
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Maisons kangourous
Les maisons kangourous suivent également cette tendance à la hausse en 2024, passant de 5 % à 12 %.
« Ces augmentations des options de cohabitation sont principalement motivées par deux groupes, continues Caroline Beauvois, jeunes adultes et résidents de la métropole bruxelloise. Pour les jeunes adultes, il s’agit d’une solution leur permettant d’obtenir des ressources financières supplémentaires, au même titre que de vivre plus longtemps chez eux pour économiser ou d’obtenir l’aide de leurs parents pour pouvoir acquérir leur propre logement. A Bruxelles, la tendance était déjà plus forte que dans d’autres régions en 2017 et elle s’accentue nettement en 2024. Vie citadine : prix plus élevés, surfaces plus réduites, possibilités de jardins plus limitées… expliquent certainement cet engouement pour la cohabitation », conclut le porte-parole de Crelan.