Équipe volante | Québec et la FIQ se disent prêtes à négocier les conditions

Équipe volante | Québec et la FIQ se disent prêtes à négocier les conditions
Équipe volante | Québec et la FIQ se disent prêtes à négocier les conditions

(Montréal) Alors que le ministre de la Santé, Christian Dubé, se réjouit de voir 400 personnes intéressées à participer à une éventuelle équipe volante pour offrir des soins et services dans les régions où le manque de main-d’œuvre est plus criant, la FIQ propose d’agrandir cette équipe volante. , non seulement dans les régions éloignées, mais dans toutes les régions où il y a une pénurie de personnel.



Mis à jour hier à 14h48

Lia Lévesque

- Canadienne

La semaine dernière, le ministre de la Santé a annoncé avec la FTQ et la CSN la création d’une équipe volante qui sera affectée aux régions comme la Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue, où la situation est plus difficile actuellement.

Toutefois, la FTQ et la CSN représentent peu d’infirmières, même si elles représentent la majorité des préposées aux bénéficiaires. La FIQ, qui compte 80 000 membres, représente plus de 90 % des infirmières du Québec, et la CSQ suit, avec 5 000. Mais ces deux derniers ne sont pas signataires de l’accord sur l’équipe volante, pour le moment.

La présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, a salué jeudi la volonté de la FIQ de participer éventuellement à cette équipe volante. Mais pour ce faire, Québec doit négocier les conditions avec la FIQ.

«Je suis prêt à le faire avec la FIQ. Mais j’ai besoin d’une convention collective qui me permette de le faire. A l’heure où nous parlons, l’accord actuel ne permet pas le déploiement complet de ce type d’équipe », a déclaré le ministre.

La FIQ propose même d’élargir ces équipes volantes « non seulement dans les régions éloignées, comme le propose la ministre, mais aussi dans les centres urbains », puisqu’il y a parfois des interruptions de service dans d’autres régions, pour différentes raisons. .

Mais l’organisation syndicale souhaite que ces mouvements d’infirmières restent volontaires, et non imposés.

«Nous proposons aujourd’hui à la table de négociation d’élargir les équipes nationales de vol afin que cela puisse atténuer le problème de main-d’œuvre dans toutes les régions du Québec», a répondu le vice-président de la FIQ et co-responsable de négociation, Jérôme Rousseau.

« C’est partout sur le réseau que l’on constate des pannes de service, surtout à l’approche de la saison estivale, qui est, année après année, mal planifiée malgré sa récurrence. Le régime que nous proposons serait ouvert, sur une base volontaire, à 90 % du personnel infirmier et cardio-respiratoire du Québec. La solution ne peut pas être mise en œuvre sans nous, et nous y sommes», a déclaré la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), Julie Bouchard.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a admis ne pas connaître les titres d’emploi des 400 personnes qui ont manifesté jusqu’à maintenant leur intérêt à faire partie de ces équipes volantes.

« Je ne sais pas encore combien d’infirmières, combien de préposées aux bénéficiaires ; est-ce que j’ai des techniciens, est-ce que j’ai des gens qui viennent d’agences ou qui reviennent de retraite ? »

Un dernier obstacle surgit à l’entrée en fonction de ces équipes volantes : les conventions collectives de la FTQ et de la CSN, bien qu’elles aient été ratifiées par les membres, ne sont pas encore officiellement signées.

Cette étape prend souvent quelques mois après le vote des membres, puisque les deux parties doivent échanger les textes et s’assurer que la formulation est conforme à ce qui a été convenu lors de l’accord de principe.

 
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