Présidence du conseil d’administration de Santé Québec

Présidence du conseil d’administration de Santé Québec
Présidence du conseil d’administration de Santé Québec

La femme d’affaires Christiane Germain recevra une rémunération annuelle de 173 000 $ pour présider le conseil d’administration de la nouvelle agence Santé Québec.

Ce salaire lui a été accordé en vertu d’un décret adopté le jour de l’annonce de sa nomination à titre de chef de la Santé, ont confirmé jeudi l’équipe des relations avec les médias du Conseil exécutif et le secrétariat du Conseil du Trésor.

Santé Québec étant une des sociétés d’État de niveau 1, la rémunération annuelle de son président se serait élevée à 42 400 $, selon les normes en vigueur, mais elle a été considérablement augmentée selon ce décret.

Le salaire des 12 autres membres du conseil d’administration de la nouvelle agence est également de 21 200 $, l’équivalent de celui offert à ceux qui occupent de tels postes. À ce montant s’ajoute, le cas échéant, un montant annuel additionnel de 5 600 $ pour agir à titre de membre ou de 8 400 $ pour agir à titre de président d’un comité du conseil d’administration.

Lors de sa création, Santé Québec était classée parmi les sociétés d’État de niveau 1. Dans cette catégorie on retrouve : l’Autorité des marchés financiers, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Hydro-Québec, Investissement Québec, les Sociétés des alcools du Québec et les Sociétés des Lotteries du Québec.

Notons que Christiane Germain n’est pas la seule présidente du conseil d’administration dont la rémunération annuelle dépasse celle prévue par les décrets québécois.

En juin dernier, le gouvernement a accordé une compensation de 195 000 $ à la nouvelle présidente du conseil d’administration d’Hydro-Québec, Manon Brouillette. Il s’agit d’une augmentation de près de 75 000 $ par rapport à sa prédécesseure Jacinthe Côté.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a toutefois dû se défendre jeudi pour avoir procédé à une nomination partisane dans le cas de Christiane Germain, cofondatrice et coprésidente de l’entreprise hôtelière qui porte son nom et également caquiste de longue date. .

«Je connais M.moi Germain depuis 30 ans. Cela n’a rien à voir avec la Coalition Avenir Québec (CAQ). Nous avons nommé Diane Lamarre, députée péquiste et pharmacienne de haut calibre. La partisanerie n’a rien à voir avec les nominations», a-t-il déclaré lors d’une point de presse jeudi matin à l’Assemblée nationale.

Avec - Canadienne

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le « AI washing », sanctionné aux États-Unis, pourrait également l’être en Suisse
NEXT 800 000 indépendants perdront bientôt leurs revenus