A VivaTech, la France veut s’imposer comme le leader européen de l’intelligence artificielle – 22/05/2024 à 21h03 – .

A VivaTech, la France veut s’imposer comme le leader européen de l’intelligence artificielle – 22/05/2024 à 21h03 – .
A VivaTech, la France veut s’imposer comme le leader européen de l’intelligence artificielle – 22/05/2024 à 21h03 – .

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lors de sa visite au salon Vivatech des start-up technologiques et de l’innovation, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, le 22 mai 2024 (AFP/JULIEN DE ROSA)

Investisseurs, patrons de start-up et politiques ont affiché mercredi leur ambition de faire de la France un pays leader de l’intelligence artificielle (IA) en Europe, lors de la première journée du salon VivaTech.

“Pour tous ceux qui veulent investir dans l’intelligence artificielle en Europe, la France est +the place to be+”, a tonné le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, sur la scène du plus grand salon européen des nouvelles technologies.

« Nous disposons des meilleures infrastructures européennes : routes, autoroutes, liaisons ferroviaires, centrales nucléaires, réseaux électriques et, demain, centres de données », a-t-il poursuivi.

Même optimisme chez Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique. Elle a rappelé dans la matinée que l’intelligence artificielle pourrait aider la France à gagner “plus d’un point de croissance, soit entre 250 milliards et 430 milliards de PIB supplémentaire”.

Mme Ferrari a également annoncé le lancement du premier programme mondial visant à rechercher et à fournir des solutions d’IA générative open Source pour les principes démocratiques appliqués à l’intelligence artificielle.

Baptisée « Communs Démocratiques », cette initiative, portée par la France, est menée en partenariat avec l’organisation Make.org, Sciences Po, Sorbonne Université et le CNRS.

« La France défend une approche de l’IA ouverte, juste et responsable », a insisté Marina Ferrari.

– Temps –

Emmanuel Macron avait déjà fait des annonces mardi sur de nouveaux investissements dans l’intelligence artificielle, comme un fonds d’investissement lancé avant la fin de l’année, des crédits supplémentaires pour la formation, ou encore une mission « d’acculturation » pour les Français.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lors de sa visite au salon Vivatech des start-up technologiques et de l’innovation, au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, le 22 mai 2024 (AFP/JULIEN DE ROSA)

L’intelligence artificielle est cependant pour l’instant “largement contrôlée par une poignée d’entreprises américaines qui ont un monopole sur le marché des plateformes et un avantage décisif en termes de collecte de données”, a souligné sur scène Meredith Whittaker, présidente américaine de la fondation Signal.

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à l’origine de la messagerie cryptée du même nom.

Sans une approche décentralisée, “on pourrait se retrouver dans une situation où les entreprises américaines donnent le rythme éditorial au monde entier et dictent ce que nous devons penser”, a prévenu Arthur Mensch, patron de Mistral AI, pépite française de l’intelligence artificielle dont les modèles de langage rivalisent avec des géants américains comme OpenAI, Meta et Google.

“En créant notre propre technologie en Europe et en visant le marché mondial, nous voulons éviter cela”, a-t-il ajouté.

Mistral AI a rejoint la promotion 2024 du programme Next40/French Tech 120, qui sélectionne les 120 start-up françaises les plus prometteuses, selon la liste dévoilée mercredi.

Lancé en 2019 par la Mission French Tech, ce programme vise à créer des leaders technologiques de rang mondial.

“Le moment où il faut intervenir, briser ce monopole, investir, grandir, rivaliser avec les champions américains du numérique, c’est maintenant”, a ajouté Bruno Le Maire.

– Main robotique –

Les milliers de visiteurs qui ont envahi les allées du parc des expositions de la porte de Versailles ont également pu découvrir et expérimenter les dernières innovations propulsées par l’IA.

Parmi ceux-ci, la main robotique de la société américaine Esper Bionics se démarque.

“Nous utilisons le machine learning et l’IA pour améliorer la détection d’activité et rendre la manipulation plus intuitive pour chaque utilisateur”, a expliqué à l’AFP Dima Gazda, patron d’Esper Bionics. , fondée il y a cinq ans.

Un harnais équipé d’un GPS et d’un ordinateur couplé à une intelligence artificielle générative pour détecter les obstacles pour les personnes malvoyantes (Biped.ai), des œuvres d’art conçues grâce à l’IA (Artpoint) ou encore des diagnostics de cancer délivrés plus rapidement grâce à l’intelligence artificielle (Primaa) étaient également au rendez-vous. le programme.

La « technologie durable » est l’autre thème phare du salon, avec des entreprises comme la start-up française Value Park, qui utilise l’eau de mer profonde pour refroidir les bâtiments, et une attention particulière aux nouvelles mobilités, avec la présence de Tesla et d’Airbus.

Parmi les têtes d’affiche attendues cette semaine figurent John Kerry, ancien envoyé pour le climat du président américain Joe Biden, et Linda Yaccarino, PDG de X.

Invité de dernière minute, le milliardaire américain Elon Musk, patron de SpaceX, Tesla et X, doit s’exprimer jeudi lors d’une séance de questions-réponses à distance.

Des dirigeants français comme Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, et Christel Heydemann, patronne d’Orange, sont également attendus.

 
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