Vegan de la tête aux pieds

Vegan de la tête aux pieds
Vegan de la tête aux pieds

Le végétarisme, pour faire simple, se positionne contre l’abattage des animaux. De son côté, le véganisme ne veut pas exploiter les animaux. Ce qui signifie non seulement ne pas manger de viande, mais aussi ne pas consommer de produits d’origine animale comme les œufs ou les vêtements en cuir et les chapeaux de laine, donne l’exemple de Stéphane Groleau, végétalien depuis plus de 20 ans. .

Le véganisme est bien plus qu’un choix pour Gabrielle Verret, c’est un mode de vie voire une philosophie dans laquelle l’animal est mis sur le même piédestal que l’être humain.

« Les animaux n’ont pas de voix pour se défendre. Nous élevons donc la voix pour prendre leur défense. C’est un combat pour l’égalité pour tous, y compris pour les animaux”, déclare-t-elle dans une interview à Le Soleil au café végétalien Mila, sur la 3e Avenue, à Limoilou.

Le rappeur québécois KJT a également mis de côté tous les produits d’origine animale depuis près de quatre ans.

«Je me suis menti pendant une bonne partie de ma vie. Notre plus grand obstacle pour devenir végétalien, c’est nous. Et est-ce que ça me manque de manger du filet mignon ? Non, vraiment pas”, dit-il.

Même si ce mouvement se développe dans la capitale, il reconnaît qu’il s’agit encore d’une pensée très niche qui nécessite le dialogue pour déconstruire les stéréotypes.

C’est pourquoi Stéphane Groleau et Gabrielle Verret lancent, KJT, le premier festival végétalien au Québec. Celle-ci aura lieu le 16 novembre de 10h à 23h au Patro Laval, dans le quartier Saint-Sauveur.

« Il n’y avait pas de festival végétalien, donc cela manquait. Non seulement c’est un événement gratuit pour tous, mais c’est aussi un mouvement social de sensibilisation à la cause.

— Gabrielle Verret, organisatrice du Festival Vegan à Québec

Les végétaliens et les non-végétaliens sont invités à cette réunion. Diverses organisations aborderont plusieurs aspects du véganisme, notamment la transition vers une alimentation à base de plantes. Les festivaliers pourront également découvrir une cuisine végétalienne.

« Je pense qu’on peut influencer les gens avec l’estomac et les papilles gustatives. Le plus gros mensonge à propos du véganisme est que la nourriture n’a aucun goût, n’a aucune saveur et est plate. C’est tout le contraire», affirme le rappeur québécois.

Dans les restaurants et sur les tablettes des épiceries

Avant de se lancer dans le véganisme, KJT pensait que son nouveau style de vie allait être plus compliqué. Mais finalement, ce n’est pas le cas.

« Les végétaliens ne se limitent pas, nous découvrons plutôt des alternatives. On s’ouvre à de nouveaux produits et à de nouvelles cuisines», relate Stéphane Groleau.

« Et certains disent que le tofu n’est pas bon, mais il suffit de bien le préparer. Manger de la viande sans épices, comme du tofu non assaisonné, n’est pas génial. Cependant, les végétaliens ne mangent pas que du tofu », ajoute-t-il.

M. Groleau a notamment appris à cuisiner davantage avec les lentilles. Il réalise également une recette de « bacon » avec une feuille de riz cuite au four. Les épiceries proposent également une offre de plus en plus variée de produits à base de plantes.

La nourriture végétalienne est également disponible dans plusieurs restaurants au Québec. Il existe environ cinq restaurants de ce type au Québec, dont Don, Mauvaisesherbes, Bloom Sushi et Copper Branch. Mais d’autres établissements, dits établissements standards, concoctent désormais davantage de plats sans produits d’origine animale.

« Les restaurateurs se rendent compte qu’il existe une demande croissante pour les options végétaliennes. Ils décident donc de l’ajouter au menu. Et même dans la plupart des restaurants, on peut demander des options à base de plantes et ils sont souvent ouverts pour nous accommoder », précise M. Groleau.

 
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