Les friperies sont « là pour de bon », déclare un expert

Les friperies sont « là pour de bon », déclare un expert
Les friperies sont « là pour de bon », déclare un expert

Les brocantes connaissent un « mouvement de consommation » important avec le contexte économique actuel. Outre cette raison, se procurer des biens d’occasion aurait son lot d’avantages.

• Lire aussi : L’inflation pousse les consommateurs vers les biens d’occasion, même en magasin

« On assiste à une démocratisation des achats [de l’] utilisé», explique Maryse Côté-Hamel, professeure en sciences de la consommation à l’Université Laval, en entrevue à TVA Nouvelles. « Dans le passé, on considérait cela comme une option réservée principalement aux personnes défavorisées, alors qu’aujourd’hui, les gens se rendent compte qu’elle est accessible à tous. [Ils comprennent] qu’il s’agit de produits de qualité proposés à des prix vraiment attractifs et que cela présente des avantages, notamment pour l’environnement.

Un sondage réalisé par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) démontre que plus de la moitié des Québécois ont acheté des biens d’occasion au cours de la dernière année.

Pour les magasins d’occasion, comme Renaissance, un Québécois sur trois a acheté quelque chose dans ce type de magasin cette année, comparativement à un sur quatre l’année précédente.

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Capture d’écran / Actualités TVA

Trouvez la perle rare

En plus des avantages financiers et écologiques, le professeur explique que les friperies offrent la possibilité de trouver un objet unique en soi. « Avoir des produits que d’autres ne peuvent pas avoir parce qu’ils ne sont plus disponibles en magasin est aussi une manière pour les gens d’apprécier la consommation. »

Mmoi Côté-Hamel ajoute que pour un bien usagé et impeccable, il sera généralement même vendu à la moitié du prix initialement payé.

Pour les magasins qui reçoivent des articles et des vêtements à des fins caritatives, comme des dons, les taxes ne s’appliquent pas. Ces types de magasins sont donc en mesure de proposer leurs produits à des coûts très abordables.

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Capture d’écran / Actualités TVA

Une hausse des friperies à venir ?

Pour moimoi Du côté de Hamel, il est certain que la hausse des profits varie d’un commerce à l’autre, mais de manière générale, l’enthousiasme très puissant des consommateurs pourrait éventuellement faire augmenter le nombre de magasins d’occasions.

Les clients éviteraient d’autres options d’achat de biens d’occasion, telles que l’onglet Marketplace de Facebook. Puisque les utilisateurs ont tendance à surévaluer le prix de leurs objets, les citoyens ont tendance à retourner dans les friperies, illustre le professeur. Leurs propriétaires en profitent.

Pour elle, les brocantes sont « là pour rester », même si le contexte économique actuel pourrait s’améliorer dans les années à venir.

« Nous achetions toujours des voitures d’occasion, par exemple, ou des produits de jardinage, explique-t-elle. « On voit qu’il devient de plus en plus populaire en termes de vêtements […] avec une mode durable pour l’environnement, notamment.

Le professeur évoque également la « slow fashion », où de plus en plus de consommateurs prennent le temps de chercher et de trouver les bonnes tenues qui ont le moins d’effets nocifs sur l’environnement.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

 
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