Décollage et séparation : Le Starship a décollé de Starbase à Bokachika, au Texas. Après 2 minutes 40 minutes de vol, le premier étage s’est séparé du deuxième étage à 70 km d’altitude. Le deuxième étage poursuit sa route vers l’océan Indien tandis que le premier étage, le « Super Heavy », entame son retour sur Terre.
Retour et atterrissage supersoniques : Après un vol de 6 minutes 32 secondes, le Super Heavy est revenu sur Terre à une vitesse supersonique de 1 200 km/h. A 1 km d’altitude, il met en marche sa rétropropulsion et atterrit 30 secondes plus tard sur la tour de lancement à l’aide de bras mécaniques.
Avantages de la récupération : Cette méthode de récupération présente plusieurs avantages par rapport aux méthodes traditionnelles, comme l’utilisation de pieds d’atterrissage. En effet, la suppression des jambes d’atterrissage permet de réduire la masse du lanceur, ce qui optimise les performances de décollage. De plus, ramener le lanceur à son point de départ permet d’augmenter la cadence de vol, ce qui est crucial pour les missions spatiales ambitieuses.
Candidature aux missions lunaires : Le Starship a été sélectionné pour servir d’atterrisseur lunaire pour le programme Artemis. Pour remplir cette mission, le Starship devra être ravitaillé en orbite terrestre, ce qui nécessitera potentiellement plus de 10 vols de ravitaillement. La capacité de récupération du lanceur et la rapidité des vols successifs seront donc essentielles pour assurer la réussite de ces missions.
Plus d’informations by Olivier Sanguy from La Cité de l’Espace
