L’investisseur avisé | Le dividende de BCE continue d’alimenter les discussions

L’investisseur avisé | Le dividende de BCE continue d’alimenter les discussions
L’investisseur avisé | Le dividende de BCE continue d’alimenter les discussions

À près de 9 %, le rendement du dividende de BCE demeure attrayant et donne matière à réflexion.


Publié à 1h18

Mis à jour à 7h00

Si la récente vente des participations dans Maple Leaf Sports & Entertainment pour 4,1 milliards de dollars était la bonne décision pour réduire la dette de l’entreprise de télécommunications montréalaise, l’analyste de Scotia, Maher Yaghi, continue de croire que avant notre ère ne devrait pas augmenter son dividende en février.

« Les entreprises ne devraient pas compter sur la vente d’actifs non essentiels pour financer l’augmentation des dividendes. La croissance des dividendes ne devrait être liée qu’à une croissance organique durable des bénéfices, nette des dépenses en capital », déclare-t-il dans un rapport envoyé aux clients en début de semaine.

Au lieu d’augmenter son dividende, BCE devrait, selon lui, mettre en place un plan de réinvestissement des dividendes à prix réduit, à l’image de ce que Teluset attendre 2027 pour relancer la croissance des dividendes.

Aux yeux de cet expert, il est essentiel de réduire la dépendance à l’endettement pour financer le dividende, compte tenu du contexte de taux d’intérêt toujours élevés. Maher Yaghi estime que BCE doit démontrer sa volonté d’assainir son bilan afin de se prémunir contre des actions potentiellement plus draconiennes à l’avenir.

La TD continue de recommander aux investisseurs d’adopter une approche prudente envers le voyagiste montréalais Transat jusqu’à ce qu’il y ait plus de clarté autour d’une structure de capital durable à long terme offrant un plus grand potentiel de hausse pour les actionnaires. Dans une note envoyée cette semaine à ses clients, l’analyste Vince Valentini soutient qu’il est de plus en plus possible que la valeur des actions de Transat reflète ultérieurement une valeur nulle selon la manière dont la direction parvient à s’entendre avec ses créanciers pour refinancer la dette de l’entreprise. Aucun des cinq analystes qui suivent officiellement Transat ne recommande d’acheter le titre.

Un membre du conseil d’administration de Dollarama a vendu pour un peu plus de 275 000 $ d’actions du détaillant montréalais en milieu de semaine. Huw Thomas a vendu mercredi un lot de 2 000 actions au prix unitaire de 137,73 $. Il est membre du conseil depuis 13 ans. Il lui reste encore 6 000 actions Dollarama dans son compte. Les actions de Dollarama ont atteint un sommet sans précédent.

avant notre ère a perdu le soutien de la Financière Banque Nationale en début de semaine. L’analyste Adam Shine a retiré lundi sa recommandation d’achat sur les actions du fournisseur de services de télécommunications montréalais. Cet expert craint une déception lors de la publication des prochains résultats trimestriels, le 7 novembre. « Le consensus est trop élevé », souligne-t-il. Seuls 2 analystes sur 18 recommandent désormais d’acheter le titre.

TD a souligné plus tôt cette semaine que Bombardier fait partie de ses meilleures idées d’investissement dans le pays. L’analyste Tim James estime qu’une réévaluation est justifiée compte tenu des progrès opérationnels et financiers significatifs réalisés, des attentes concernant la poursuite du désendettement et de la diversification des revenus. Les catalyseurs à venir selon lui sont une révision à la hausse des prévisions pour 2024 ou des objectifs pour 2025, la reconnaissance par le marché des résultats financiers antérieurs et du potentiel de bénéfices futurs, le désendettement, ainsi qu’une réduction de la volatilité de la conjoncture économique. cycle pour les avions d’affaires, ce qui pourrait amener le marché à attribuer un multiple de valorisation plus élevé à Bombardier.

Les investissements de 200 millions de dollars annoncés cette semaine par Lassonde La construction d’une nouvelle usine de fabrication de boissons dans le New Jersey améliorera la rentabilité des opérations américaines de l’entreprise de Rougemont, selon le gestionnaire de portefeuille Philippe Hynes de la firme montréalaise Tonus Capital.

“Si l’on suppose un retour sur investissement de 10 %, et j’espère même qu’il sera bien supérieur, les marges bénéficiaires américaines augmenteraient de 1,5 %”, estime-t-il. « Et ce qui est surtout intéressant, c’est que la direction a montré depuis le début de l’année que le plan américain de redressement des marges (plan Eagle) fonctionnait. En tant qu’investisseur, je suis donc beaucoup plus à l’aise avec l’idée qu’ils investissent 200 millions de dollars américains. »

Étant donné que l’entreprise génère des flux de trésorerie importants, les dirigeants n’auront pas besoin de mettre en péril leurs résultats financiers pour construire la nouvelle usine, ajoute-t-il. Philippe Hynes dit s’attendre à une croissance des bénéfices supérieure à 10 % en 2025 et croit que les investisseurs attribueront progressivement un multiple de valorisation plus élevé à Lassonde.

Titres québécois de Savarie, Bombardier, Dollarama, Transcontinental, Power Corporation, Cogeco Communications, Québecor, WSP et iA Groupe financier tous ont atteint cette semaine un sommet en 52 semaines à la Bourse de Toronto.

Par contre, celui du constructeur de véhicules récréatifs BRP a atteint son plus bas niveau des 52 dernières semaines cette semaine.

 
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