Les données d’un sondage publié par la Fédération canadienne des contribuables, qui démontre que près de 6 Canadiens sur 10 sont contre l’interdiction de la vente de véhicules à essence en 2035, mettent le gouvernement fédéral dos au mur quant à sa volonté d’aller de l’avant avec le projet, selon le directeur de l’organisme.
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«Les Canadiens veulent conserver le choix du véhicule avec lequel ils peuvent voyager», souligne Nicolas Gagnon, affirmant que «les chiffres parlent d’eux-mêmes».
Selon l’enquête publiée en début de semaine, près de 59% des personnes interrogées rejettent la mesure, alors que seulement 29% la soutiennent.
«En fait, la grande majorité des Canadiens s’opposent à cette interdiction de vente de véhicules neufs à essence et diesel pour 2035», a-t-il expliqué en entrevue à LCN samedi.
«Ce qui est dommage, cependant, c’est que le gouvernement de Justin Trudeau envisage quand même d’aller de l’avant», a-t-il ajouté.
Le plan d’action avancé par Ottawa concernant la mise en œuvre de l’électrification des transports présente de nombreux problèmes, selon M. Gagnon qui estime que les coûts associés au projet risquent d’être astronomiques.
«Il y a un rapport qui a été déposé par le ministère des Ressources naturelles du Canada au printemps dernier qui démontre que cette politique, donc cette transition vers les voitures électriques, pourrait coûter au Canada environ 300 milliards de dollars d’ici 2040», a-t-il expliqué.
Il y a aussi les sommes qui doivent être investies pour moderniser le réseau électrique.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.
