Le naufrage du bateau sur le lac KivuLe jeudi 3 octobre est au cœur de l’actualité. Le bilan provisoire fait état de 23 corps retrouvés après le naufrage du bateau, chargé de passagers et de marchandises, près du port de Kituku, dans la ville de Goma.
Forum des as tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de renforcer la sécurité sur ce lac.
Le journal rappelle que les populations locales empruntent souvent cette route pour échapper à l’insécurité foncière, exacerbée par la présence de groupes armés, notamment les rebelles du M23. Le tabloïd revient également sur de précédents drames similaires. Forum des as rappelle également les récents naufrages survenus le mois dernier sur le lac Maï-Ndombe et dans le lac Tanganyika près d’Uvira, soulignant que ces catastrophes sont devenues récurrentes.
EcoActualitésdans son éditorial intitulé « Trop de morts », critique le manque de mesures concrètes pour prévenir ces drames.
Le journal revient sur la lettre de Jean-Pierre Bemba, vice-premier ministre chargé des Transports, qui réclame des poursuites judiciaires contre les responsables de ces accidents.
De la ” cercueils à voile »
Mais pour EcoActualitéscette réaction donne l’impression d’une découverte tardive d’un problème qui dure depuis longtemps. Le journal note qu’à chaque naufrage, les autorités paient « larmes de crocodile », mais peu d’actions suivent. Chaque mois, une nouvelle tragédie fluviale endeuille le pays.
Même histoire dans Prospéritéqui parle de « cercueils à voile » pour désigner les bateaux qui sillonnent les voies navigables de la République Démocratique du Congo.
L’éditorialiste du journal pointe un manque de rigueur flagrant dans l’application des mesures de sécurité et déplore l’indifférence des autorités face à ces drames à répétition. Selon lui, « le cimetière fluvial » est désormais un triste synonyme des voies navigables du pays, où les naufrages sont devenus une norme silencieuse.
Le journal souligne qu’aucun deuil national ou provincial n’est même déclaré à la mémoire des victimes. Il appelle à une meilleure application des mesures de sécurité pour éviter ces drames récurrents.
Le projet de révision de la Constitution, porté par l’UDPS
Encore un sujet brûlant dans la presse congolaise cette semaine. Infos27 se penche sur les arguments des révisionnistes et des opposants, tout en posant la question centrale : « Peut-on réviser la Constitution sans céder aux tentations de l’autoritarisme ? ? »
AfriqueActualités souligne également l’UDPS à l’Assemblée nationale. Le journal révèle que « Le parti de Félix Tshisekedi veut contrôler 7 des 10 commissions permanentes, dont le Comité des Sages ».
Un appétit jugé excessif par certains observateurs, qui craignent que cela puisse affaiblir la majorité parlementaire et l’Union sacrée. Le partage proposé par l’UDPS, qui laisserait une commission unique à l’opposition, est qualifié de « partage égoïste », risquant de créer des tensions au sein de la Chambre basse.