Êtes-vous lésé par la faillite de Baby Kid ? Voici la date à ne pas manquer pour faire valoir vos droits, des pertes de plus de 3 millions d’euros en 2023

Êtes-vous lésé par la faillite de Baby Kid ? Voici la date à ne pas manquer pour faire valoir vos droits, des pertes de plus de 3 millions d’euros en 2023
Êtes-vous lésé par la faillite de Baby Kid ? Voici la date à ne pas manquer pour faire valoir vos droits, des pertes de plus de 3 millions d’euros en 2023

Malheureusement pour les familles qui avaient déposé des listes de naissance, versé des cautions ou acheté des articles chez Baby Kid avant la faillite prononcée ce mardi par le tribunal de commerce de Liège, division Namur, il faudra être patient pour espérer revoir un jour son argent ou son cadeaux…

En effet, les magasins Baby Kid’s 11 wallons et bruxellois sont fermés depuis mardi, jour où les trois sociétés qui les exploitaient ont été déclarées en faillite. Les magasins de Gosselies, Hognoul, Libramont, Marche-en-Famenne et Verviers appartiennent à la SRL BBK Expansion ; les magasins de Mons, La Louvière, Auderghem et Arlon appartenant à la SRL Bassani et les magasins de Namur et Liège (Belle-île) appartenant à la SRL Distrinam.

Les deux curateurs désignés par le Tribunal des Sociétés, à savoir Me Yves Bisinella et Me Bénédicte Humblet, sont depuis bombardés d’appels et de mails de clients lésés. Certains versaient une caution pour une chambre ou des articles à livrer, d’autres achetaient des cadeaux sur une liste et devaient simplement les récupérer dans un magasin, désormais fermé. “Nos affaires sont arrivées mais nous ne pouvons même pas les récupérer”, ont déploré les parents sur la page Facebook de Baby Kid.

Les deux commissaires étaient chargés de rechercher dans un premier temps des acheteurs potentiels pour l’activité. Et si aucun acheteur ne se manifeste, ils devront alors rembourser les créanciers, si possible, dans les délais. Et dans ce scénario, ce sont d’abord les institutionnels, à savoir l’ONSS et le fisc si les trois entreprises y avaient laissé des dettes, qui viendront en premier. Ensuite les propriétaires et les banques, les travailleurs et enfin seulement les clients.

D’où l’importance de déclarer votre dette, pour ces familles lésées, aux deux curateurs, afin qu’ils puissent évaluer les dégâts laissés. Ils ont jusqu’au 12 novembre pour le faire sur la plateforme en ligne www.regsol.be en joignant toutes les pièces justificatives utiles.

« Ne dérangez pas les travailleurs »

Les deux curateurs demandent également de ne pas « déranger les travailleurs, y compris les directeurs de magasins, qui ont été licenciés en raison de la faillite, qui ne sont pas responsables de la situation et qui en subissent également les conséquences ».

Un projet de reprise de Baby Kid avait fait naître l’espoir d’une poursuite de l’activité. Mais cet acheteur s’est désisté à la dernière minute.

Une perte en 2023 de plus de 3 millions d’euros

Cette faillite était-elle prévisible ? Si les clients ont regretté le manque de communication de Baby Kid ces dernières semaines face aux rumeurs de mauvaise santé financière, les clients ayant même dressé ce week-end leur liste de naissance en toute confiance, les comptes 2023 des trois sociétés étaient loin d’être encourageant.

Ainsi, le bilan 2023 de BKK Expansion révèle une perte de 3,3 millions d’euros, après une année 2022 déjà compliquée et une perte de 670 000 €, compensée par un tirage sur les capitaux propres de l’entreprise. Du côté de Bassani SRL, la perte de 2023 s’élève à 667 000 €, là encore en partie compensée par des fonds propres, après une autre perte en 2022 qui avait nécessité un puisage dans les réserves. Et finalement, la SRL Distrinam ne fait pas beaucoup mieux avec une perte en 2022 de plus d’un million, qui avait nécessité un prélèvement de près de 850 000 € sur les fonds propres, et 2023 enregistre une nouvelle perte de 785 000 €…

 
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