Le dernier trimestre 2024 s’annonce difficile

Le dernier trimestre 2024 s’annonce difficile
Le dernier trimestre 2024 s’annonce difficile

Les trois derniers mois de 2024 doivent être abordés avec prudence.

Les marchés sont encore sous le choc des récentes baisses de taux d’intérêt des banques centrales. Ces mesures n’étaient pas entièrement surprenantes, les derniers chiffres de l’inflation ayant ouvert la voie à de telles mesures et les données économiques ne s’y opposant pas.

Ne sous-estimez pas les risques géopolitiques

L’amélioration des chiffres de l’inflation est en grande partie due à la baisse des prix de l’énergie, qui à première vue ne semble pas correspondre à la situation géopolitique encore fragile.

Le prix du pétrole dépend en partie de la situation géopolitique, mais pas seulement. Il fournit également des orientations sur la manière dont la situation économique mondiale est évaluée. Et dans ce domaine, les perspectives de croissance ne sont pas encourageantes, ce qui explique aussi les baisses de taux d’intérêt décidées par les banques centrales.

Toutefois, les risques géopolitiques ne doivent pas être sous-estimés. Cela se reflète mieux que le prix du pétrole dans le prix de l’or, qui atteint constamment de nouveaux sommets. Les baisses de taux d’intérêt ne devraient pas non plus avoir d’impact négatif sur le prix du métal précieux dans les semaines à venir.

Nous avons déjà assisté à quatre corrections majeures de près de 10 % au cours des 12 derniers mois. Une nouvelle rechute ne serait en aucun cas surprenante.

Ne vous laissez pas emporter

En ce qui concerne les cours boursiers, les baisses de taux ont également eu un effet stimulant. La baisse des taux alimente les espoirs d’un atterrissage en douceur. Le fait qu’un programme de croissance ait été lancé et présenté presque simultanément en Chine est également propice à une hausse des prix.

Il ne faut cependant pas s’emballer les investisseurs, bien au contraire : des prises de bénéfices, notamment après les élections américaines, ne seraient pas surprenantes. Ce n’est donc pas une mauvaise idée de protéger vos bénéfices dès maintenant.

Il convient de rappeler que nous avons déjà enregistré quatre corrections majeures de près de 10 % au cours des 12 derniers mois. Une nouvelle rechute ne serait en aucun cas surprenante.

Vers des secteurs défensifs

Nous maintenons une position neutre sur les actions et réorientons l’allocation sectorielle vers des secteurs plus défensifs, en valorisant les secteurs de la santé et des services publics pour obtenir une meilleure visibilité des bénéfices, tout en dévalorisant les secteurs de l’industrie et des services publics. communications en raison de l’incertitude économique et de la baisse des attentes en matière de bénéfices. Nous avons ajouté au portefeuille deux valeurs américaines, AbbVie et Stryker, ainsi que le fournisseur espagnol Iberdrola.

Le portefeuille large et diversifié d’AbbVie dans les domaines de l’immunologie, de l’oncologie, des neurosciences et de l’esthétique garantit des flux de revenus stables et résilients.

Le système robotique Mako de Stryker révolutionne la chirurgie orthopédique, ce qui se traduit par une part de marché accrue dans les opérations d’arthroplastie du genou et une croissance potentielle dans les arthroplasties de la colonne vertébrale et de l’épaule.

Iberdrola est sur le point d’atteindre une forte croissance à deux chiffres de son bénéfice net d’ici 2025, grâce à son portefeuille croissant d’énergies renouvelables et à ses investissements stratégiques dans les réseaux réglementés sur ses principaux marchés. Cela permettra de nouvelles augmentations de dividendes.

 
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