Delphine Nerbollier
Berlin
Publié le 1er mai 2024 à 14h08 / Modifié le 1er mai 2024 à 14h42
La colère règne parmi les salariés de Thyssenkrupp. Mardi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Duisburg, siège historique du plus grand groupe métallurgique allemand, contre un projet de rachat d’une partie du secteur sidérurgique par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Le patron de la holding EPCG pourrait reprendre 20% de Thyssenkrupp Steel, éventuellement porté à 50% à moyen terme.
À l’origine, le 30 avril, les salariés avaient été invités par la direction de Thyssenkrupp à une réunion du personnel au stade de football de la ville pour discuter de la situation générale de leur entreprise. Ce dernier a toutefois été annulé par les syndicats après l’annonce vendredi dernier de l’accord avec Daniel Kretinsky. Les représentants des salariés dénoncent un manque de transparence sur les conditions de cette opération et l’absence d’information. Dans la foule ce mardi, des représentants du syndicat IG Metall et du comité d’entreprise ont parlé de « déclaration de guerre », accusé la direction de « outrepasser le principe de cogestion » et exigé des « garanties d’emploi » et un « maintien du chantier ».
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