Les revendications
Les principales revendications des chauffeurs-livreurs portent sur une augmentation de leur rémunération d’au moins 2 euros par trajet et de 0,5 euro/km parcouru, ainsi que la fin des déconnexions sans discussion préalable entre Uber et le livreur concerné. “Les salaires n’ont pas augmenté depuis 2019, malgré une inflation d’au moins 20%», dénonce le collectif, qui pointe aussi du doigt les déconnexions automatiques »décidés par l’algorithme sans réelle possibilité de défendre leur point de vue« .
mouette“Les rémunérations n’ont pas augmenté depuis 2019, malgré une inflation d’au moins 20 %.”
Selon la loi, les livreurs sont présumés salariés depuis le 1er janvier 2023, rappelle La Maison des livreurs. Par ailleurs, le tribunal du travail de Bruxelles a jugé fin 2023, dans l’affaire Deliveroo, que les livreurs devaient être déclarés salariés par la plateforme et bénéficier des mêmes droits que les autres travailleurs.
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“En attendant que les pouvoirs publics fassent respecter la loi, nos revendications ne peuvent plus attendre», insiste La Maison des livreurs. Les livreurs se rebellent contre le «faiblesse des pouvoirs publics« faire face à cette situation et dénoncer la discrimination, le racisme et »acharnement administratif« dont ils sont victimes »alors que les plateformes qui les exploitent ne sont pas inquiètes« .
Durant la grève, des livreurs feront le tour des restaurateurs pour leur demander leur solidarité. Un rassemblement est également prévu le 1er mai à 16h30 à Bruxelles, devant le siège d’Uber en Belgique.