si vous n’êtes pas malade ou à l’hôpital, ne vous plaignez pas ! – .

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La place des femmes devient de plus en plus importante dans le monde de l’entreprise. Ève Laurier, originaire d’Anjou, est vice-présidente des communications, du marketing et des affaires publiques de Bombardier. Eve a dû faire face aux exigences qu’une femme doit supporter liées aux engagements personnels et professionnels.

Lorsqu’elle étudiait à l’université, son emploi d’été était à la Brasserie Molson. Elle est devenue la première représentante embauchée par Molson pour établir des relations promotionnelles et commerciales au sein des programmes universitaires.

Elle a dit à son père qu’elle avait enfin trouvé sa place dans le monde des cookies. La réponse de son père fut brève et autoritaire : « Tu vas terminer tes études, point final. » » Elle est très reconnaissante envers Éric Martel, président et chef de la direction de Bombardier, qui a cru en elle. Cette femme dynamique qui ne voulait pas poursuivre ses études était à l’avant-garde de l’équipe créant le nouveau logo de l’entreprise : « le Bombardier Mach ».

Elle n’a pas pu s’empêcher de rire en me disant : « Finalement, papa a eu raison que je continue mes études. »

Si vous n’êtes pas malade ou à l’hôpital, ne vous plaignez pas de votre sort !

C’est la leçon de vie que ma mère, Louise, m’a enseignée. Elle me rappelait continuellement que si j’avais un problème, je devais simplement retrousser mes manches et trouver une solution.

Votre père était autoritaire.

Mon père, Robert, était autoritaire, mais tellement juste ! Il m’a toujours dit de m’amuser et de faire ce que je voulais, mais à condition que je termine mes études universitaires.

Quelle influence ont eu vos parents ?

Mon père était associé dans un cabinet comptable tandis que ma mère, une fois que j’ai quitté la maison, est devenue agent immobilier. C’est grâce à mon père que je suis devenue femme d’affaires, tandis que ma mère m’a inculqué l’importance de savoir vendre mes idées. Mais plus important encore, elle m’a appris à être une bonne mère. , c’est ma meilleure amie.

Vacances en famille.

Mon père voyageait beaucoup pour son travail. Vendredi soir, mon frère, ma sœur et moi l’attendions en pyjama. À son arrivée, nous l’avons rejoint dans la voiture et nous sommes ensuite dirigés vers Saint-Sauveur, puis vers le Mont Habitant et Saint-Adolphe-d’Howard.

Vous n’avez jamais passé un week-end à Montréal.

Comme dans ma jeunesse, je me rends à mon chalet, cette fois au Lac Gélinas à Tremblant, où je suis en voyage d’affaires.

Vous vendiez des frites et des hot-dogs à Saint-Sauveur.

J’avais 13 ans lorsque je travaillais à la mythique cantine Les Trois Feus, sur la route de Morin-Heights. Chaque dimanche, je me rendais à l’église Saint-Sauveur, lieu où j’étais confirmé et où je faisais ma première communion. Le curé populaire de l’époque, Jean Adam, me permettait occasionnellement d’agir comme servant d’autel.

Vous avez fréquenté plusieurs écoles primaires.

Mon père travaillait au centre-ville de Montréal et il a décidé que nous vivrions dans un quartier anglais. Ni ma mère ni les trois enfants ne parlaient ou ne comprenaient l’anglais. Après quelques mois, nous avons déménagé à Outremont. J’ai fréquenté quatre écoles primaires, dont la dernière, le Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie, où j’ai fait mes études secondaires.

Vous êtes passionné de musique.

Au secondaire, j’ai également fréquenté le Conservatoire de musique Vincent-d’Indy, qui m’a offert des cours de guitare, que j’aime encore jouer aujourd’hui chez des amis, lors de fêtes et autour d’un feu de camp.

Ta mère t’a mis dans un bus pour que tu reviennes 30 jours plus tard capable de parler anglais.

J’avais à peine 14 ans lorsque j’ai quitté Pointe-Claire en autobus pour un camp d’été anglophone en Ontario. J’ai pleuré tout le chemin du retour au camp parce que j’étais tellement malheureux.

Tu ne voulais pas quitter le camp d’été.

L’ironie, c’est que j’ai pleuré pendant tout le chemin du retour 30 jours plus tard parce que je ne voulais plus rentrer chez moi.

Vous avez fait une excursion en canot de 21 jours.

C’était une expérience incroyable car je devais apporter ma nourriture, sans savoir que les ours allaient essayer de la voler. Nous avons porté trois canoës sur une distance de plusieurs kilomètres et dormi sous tente. Nous étions neuf personnes à partir à la découverte de l’inconnu en canoë.

Qu’avez-vous appris de cette excursion ?

Aussi amusant que cela puisse paraître, j’ai appris à vivre dans des conditions que je n’avais jamais connues auparavant. Les moustiques qui nous attaquent, les bruits des animaux sauvages autour de nous, les bruits de l’eau, le soleil brûlant, sans oublier les mouvements sous la pluie.

Est-ce que cela a contribué à votre évolution professionnelle ?

Oui ! J’avais l’impression d’accomplir quelque chose qui ne faisait pas partie de ma vie quotidienne. J’ai pu me rendre compte que je n’étais plus aussi vulnérable face aux différents défis auxquels je devais faire face.

Tu as osé défier ton père.

Mon père voulait que je fasse mon cégep au Collège Jean-de-Brébeuf. J’ai choisi Marianopolis College pour améliorer mon anglais. Après avoir fait son enquête, il a accepté mon choix.

La réalité de la vie vous frappe chaque nuit.

Le meilleur exemple est venu cette semaine. Après le lancement du nouveau logo de Bombardier, mon fils Édouard m’a attendu à la maison pour que je puisse lui cuisiner, l’aider à faire ses devoirs et passer du temps de qualité avec lui. Cela fait partie de mon quotidien, car tous mes collègues de travail et les membres de mon équipe de communication m’entendent quotidiennement parler des exploits d’Édouard. Mon fils est l’amour de ma vie.

 
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