Cette proportion n’était que de 35 % en 2022, selon l’étude pluriannuelle sur les cyber-risques réalisée par le géant allemand de la réassurance.
Dans 8 % des cas, les personnes interrogées indiquent que leur entreprise a envisagé de souscrire un contrat d’assurance mais a rejeté cette option, et 9 % déclarent ne pas avoir l’intention de souscrire ce type de contrat.
L’enquête, menée auprès de plus de 7 500 participants dans 15 pays et divers secteurs, révèle également que 87 % des personnes interrogées considèrent que leur organisation est mal préparée aux cybermenaces, une proportion en hausse de 4 points de pourcentage par rapport à 2022.
Parmi les facteurs expliquant l’absence de souscription à une couverture risque cyber, le prix (33% des réponses) précède la méconnaissance de l’offre et la méconnaissance des produits.
Les secteurs de la finance (39%) et de l’informatique (34%), qui font partie des secteurs les plus touchés par les cyberattaques, affichent les valeurs les plus élevées en termes de contrats d’assurance déjà conclus.
Le marché mondial des primes de cyberassurance s’élevait à 14 milliards de dollars en 2023 et devrait atteindre environ 29 milliards de dollars d’ici 2027, estime Munich Re.
