des amendes plus élevées exigées pour les entreprises qui entravent la syndicalisation

des amendes plus élevées exigées pour les entreprises qui entravent la syndicalisation
Descriptive text here

Le gouvernement Legault doit imposer des amendes plus élevées aux entreprises comme Amazon qui voudraient mettre des obstacles à la syndicalisation des travailleurs, réclame Québec solidaire.

Il y a quelques jours à peine, la CSN déposait une demande d’accréditation auprès du Tribunal administratif du travail pour syndiquer les employés du centre de distribution de Laval du géant du commerce en ligne. Si le passé peut servir de guide pour l’avenir, la CSN s’attend à des « ingérences » et des « tentatives d’intimidation » de la part d’Amazon.

Pour le militant solidaire Alexandre Leduc, il est temps d’agir. Le Code du travail impose actuellement des amendes allant de 100 $ à 1 000 $ pour les entreprises qui entravent le processus de syndicalisation, un montant qui n’a pas été révisé depuis 1964. C’est trop peu pour avoir un effet dissuasif sur les multinationales , selon le député.

Photo d’archive, Stevens LeBlanc

«Ça ne fait pas peur aux grands joueurs qui viennent chez nous de l’étranger, notamment Amazon, qui vient des États-Unis, qui ne semble pas vouloir se soucier de la culture et des lois du Québec en matière de droit du travail», appuie le élu d’Hochelaga-Maisonneuve.

Rapport de force en faveur des patrons

Alexandre Leduc, qui a déjà rencontré il y a quelques mois les travailleurs du centre de distribution DXT4 d’Amazon avec Gabriel Nadeau-Dubois, note que c’est une entreprise « qui n’a pas peur de jouer les gros bras en procédant parfois à des « licenciements déguisés » ou en exprimant sa désapprobation. de la syndicalisation.

Or, le Code du travail est clair dans l’idée qu’un employeur ne peut pas s’impliquer dans un dossier d’accréditation. Mais le rapport de force est « déséquilibré en faveur des patrons ».

QS demande au ministre Jean Boulet de modifier la loi d’ici la fin de la session pour imposer des amendes plus sévères. Selon le député Leduc, les sanctions devraient être d’au moins 10 000 $ – si l’on suit l’inflation – et aller jusqu’à un pourcentage du chiffre d’affaires de l’entreprise.

« Cela pourrait commencer à être beaucoup plus stressant pour une entreprise comme Amazon si la pénalité était finalement égale au revenu déclaré ; «ne serait-ce que sur le territoire québécois, je suis bien certain qu’il réfléchirait un peu plus», estime Alexandre Leduc.

La CNESST doit faire des visites surprises

Ce dernier suggère également de permettre à un bureau central qui demande l’accréditation d’avoir accès au lieu de travail des salariés, afin de pouvoir rencontrer tous les salariés et leur demander s’ils souhaitent ou non adhérer au syndicat.

La solidarité estime également que le moment est venu de changer les pratiques à la CNESST, qui prévient toujours les employeurs de la visite des enquêteurs. “Cela n’a aucun sens!”

À ceux qui prétendent que c’est par courtoisie que l’organisme doit annoncer sa venue, Alexandre Leduc répond que le rôle de la CNESST n’est pas « d’être le partenaire des entreprises », mais « d’être l’inspecteur des entreprises ».

Avez-vous des informations à nous partager sur cette histoire ?

Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Bitcoin le 4 mai – Énorme répartition des opérateurs sur BTC
NEXT Le groupe Casino, en proie à de graves difficultés financières, a vendu 121 magasins à Auchan, Les Mousquetaires et Carrefour