Si la proportion d’écoles vétustes a diminué en un an, c’est principalement dû à un changement méthodologique, a indiqué mercredi le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville.
Lors de l’étude des crédits d’éducation à l’Assemblée nationale, la députée libérale Madwa-Nika Cadet a interrogé le ministre pour comprendre pourquoi le nombre de bâtiments scolaires en mauvais état était passé de 61% à 56% en un an seulement. , selon les données rendues publiques en mars dans les documents budgétaires.
Le ministre Drainville a ensuite expliqué que l’indice de vétusté d’une école est calculé en fonction de la valeur des travaux à réaliser selon la valeur de remplacement du bâtiment.
« Ce qu’on s’est rendu compte, c’est que l’évaluation qui a été faite de la valeur de remplacement ne reflétait pas la réalité », a expliqué M. Drainville.
La valeur de remplacement a été calculée en fonction de la superficie de l’école, avec un coût fixé au mètre carré, plutôt que de tenir compte de la valeur des matériaux utilisés pour sa construction, ce qui a entraîné des distorsions.
“Une école qui datait de 1970 et qui avait la même taille qu’une école construite en 2000 avait la même valeur de remplacement car on n’a pas regardé la valeur des matériaux”, a indiqué le ministre.
“Nous avons veillé à bien évaluer la valeur de remplacement”, ce qui a permis d’augmenter la proportion d’écoles en bon état, a-t-il ajouté.
L’an dernier, alors que le nombre d’écoles délabrées augmentait encore malgré les sommes importantes investies au cours des dernières années, le premier ministre François Legault remettait en question le portrait des écoles délabrées et demandait une analyse de la démarche. dévaluation.
La vice-ministre Caroline Imbeau a précisé mardi que la méthode d’évaluation des écoles n’avait pas été modifiée, c’était plutôt la méthodologie de traitement des données qui avait changé.
Depuis son arrivée au pouvoir, la Coalition Avenir Québec a plus que doublé le financement consacré à la rénovation des écoles.
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