« La simplification administrative » au cœur du conseil des ministres

« La simplification administrative » au cœur du conseil des ministres
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AA / Paris / Ümit Dönmez

Le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a dévoilé ce mercredi lors du Conseil des ministres un ambitieux plan de « simplification » destiné à réduire les formalités administratives qui pèsent sur les entreprises françaises. Cette initiative fait suite à l’annonce de Gabriel Attal, Premier ministre, concernant la « débureaucratisation » de l’administration au profit des particuliers.

Selon les déclarations de Bruno Le Maire suite au conseil des ministres, un chef d’entreprise peut consacrer jusqu’à huit heures par semaine à la gestion de documents administratifs, une charge qui représenterait une perte de trois points de PIB (produit intérieur brut). ) annuellement pour la France. Le ministre a souligné la nécessité d’une réduction drastique de la « paperasse », notamment d’une simplification de la fiche de paie qui passerait de 55 à une quinzaine de lignes.

« Le diagnostic est que les normes ont un coût pour l’économie française et l’économie européenne. Trop de normes tuent la croissance », a souligné le ministre.

Selon le projet de loi, qui devrait parvenir au Parlement en juin, les formulaires « Cerfa », souvent critiqués pour leur complexité, seront fortement réduits, avec une suppression prévue de 80 % d’ici 2026. Cette mesure devrait notamment permettre aux employeurs de ne plus avoir à remplir leurs formulaires. de transmettre à la Sécurité Sociale les 15 millions de formulaires d’arrêts maladie annuels.

Bruno Le Maire a également évoqué “un printemps de simplification”, période pendant laquelle le gouvernement s’engage à supprimer chaque année les normes jugées superflues ou excessivement contraignantes par le milieu entrepreneurial, avec pour objectif de “réduire la charge administrative qui pèse sur les entrepreneurs”.

Ce plan est le résultat d’un processus initié en novembre dernier, enrichi par les conclusions d’un rapport issu de 45 « Rencontres de simplification » animées par cinq parlementaires et par une consultation citoyenne qui a rassemblé plus de 5 400 propositions.

– Notation de crédit française

Interrogé par un journaliste sur la situation des comptes publics français, Bruno Le Maire a rappelé son objectif « de revenir sous le seuil de déficit ». [public] de 3% [du PIB] en 2027.

Avec une récente augmentation du déficit public à 5,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, au lieu des 4,9% prévus, les agences de notation reviennent sur le devant de la scène pour réviser la note de crédit française, qui détermine le niveau de l’endettement. taux des institutions financières françaises.

Après que la France ait retiré sa note « AAA » lors de la crise de la zone euro en 2012, une pause d’environ une décennie a suivi.

En avril 2023, Fitch, l’une des trois principales agences de notation, aux côtés de Moody’s et Standard & Poor’s (S&P Global Ratings), a marqué son retour en abaissant la note française de « AA » à « AA- », passant ainsi de la troisième à le quatrième meilleur niveau. D’autres réductions de notation pourraient survenir prochainement. Le 26 avril, Fitch et Moody’s annonceront leur décision. Moody’s attribue actuellement à la France la note « Aa2 », la troisième meilleure de son système. S&P, qui attribue également à la France une note AA avec une « perspective négative », suivra le 31 mai.

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