Le gouvernement ougandais prévoit de réduire ses dépenses d’un peu plus d’un cinquième et ses emprunts intérieurs d’un peu plus de moitié au cours de l’exercice 2025/26 (juillet-juin), a annoncé vendredi le ministère des Finances.
L’augmentation de la dette publique de l’Ouganda a alimenté les inquiétudes des politiciens de l’opposition et a également incité les agences de notation Fitch et Moody’s à abaisser la note de crédit du pays.
Le gouvernement affirme que les emprunts ont été utilisés pour stimuler la croissance économique, qui a été plus rapide que celle de nombre de ses pairs africains depuis la pandémie de COVID-19.
Les dépenses globales du gouvernement pour 2025/26 devraient s’élever à 57 400 milliards de shillings ougandais (15,56 milliards de dollars), en hausse par rapport aux 72 100 milliards de shillings prévus pour l’exercice en cours, selon un projet de document budgétaire du ministère.
Le gouvernement prévoit d’emprunter environ 4 010 milliards de shillings (1,09 milliard de dollars) au niveau national par le biais de bons du Trésor au cours de la même période, soit 53,9 % de moins qu’en 2024/25, selon le document.
Le ministère n’a pas donné de raison pour la baisse des dépenses ou des emprunts.
Ramathan Ggoobi, secrétaire permanent au ministère des Finances, a déclaré que les priorités de financement du gouvernement seraient l’agro-industrialisation, le tourisme et les minéraux, y compris le pétrole.
M. Ggoobi a déclaré que les remboursements de la dette extérieure devraient atteindre 4 030 milliards de shillings en 2025/26, contre 3 100 milliards de shillings pour l’exercice en cours, ce qui réduira encore davantage les dépenses intérieures.
(1 $ = 3 689,0000 shillings ougandais)
