La Caisse de dépôt a licencié 160 personnes… et ce n’est pas fini

La Caisse de dépôt a licencié 160 personnes… et ce n’est pas fini
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L’intégration d’Ivanhoé Cambridge et d’Otéra Capital à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a entraîné 160 mises à pied au sein des trois organisations, et il y en aura d’autres au cours des prochaines années, a confirmé son président et chef de la direction, Charles Émond.

• Lire aussi : Après avoir accordé de grosses primes aux patrons, la Caisse de dépôt et placement licencie des salariés

«Il y a 160 terminaisons qui ont eu lieu», a déclaré M. Émond lors de l’étude des crédits de la Caisse, mercredi à l’Assemblée nationale.

L’organisme avait déjà annoncé en janvier que la fusion de ses filiales immobilières Ivanhoé Cambridge et Otéra Capital entraînerait des pertes d’emplois « substantielles », mais le nombre précis de mises à pied n’avait pas encore été rendu public.

Ce n’est toutefois pas le chiffre définitif, a prévenu M. Émond, soulignant qu’il y aura « nécessairement » d’autres mises à pied au cours des prochaines années en raison du temps nécessaire pour « intégrer les systèmes ».

“Elle aura lieu en 2025-2026, mais je ne peux pas vous donner de chiffre à ce stade”, a déclaré le grand patron du Fonds, rappelant que cette vaste réorganisation doit générer des économies annuelles de 100 millions $.

En plus de ces économies, l’intégration des filiales immobilières s’inscrit dans une démarche générale d’optimisation des activités de la Caisse, a soutenu M. Émond.

« Dans tout cela, il y a une amélioration du vivier de talents », a-t-il déclaré. “Au niveau des systèmes, ce sera quelque chose qui nous permettra d’avoir des performances encore plus élevées, de créer de l’agilité et d’harmoniser nos pratiques.”

De gros bonus pour les patrons

Même si 160 personnes ont perdu leur emploi, les grands patrons de la CDPQ ont reçu 11,9 millions de dollars en primes, en plus de s’offrir des augmentations de rémunération moyennes de 4,8 % en 2023, malgré des rendements mitigés.

Le PDG de l’organisme, Charles Émond, a lui-même empoché 4,5 millions de dollars en 2023, soit 302 731 $ de plus que sa précédente rémunération de 4 205 154 $, en 2022. Il s’agit d’une croissance de 7,1 % sur un an.

La rémunération variable moyenne des employés du fonds était de 123 000 $ l’an dernier.

Pour rappel, le Fonds a réalisé un rendement de 7,2% en 2023, une performance légèrement inférieure à celle de 7,3% affichée par son portefeuille de référence. Sur 5 ans, les rendements annualisés du Fonds s’élèvent à 6,4%. L’organisation a terminé l’année avec un actif de 434,3 milliards de dollars, en hausse de 32 milliards de dollars sur un an.

 
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