bientôt une Tesla à 25’000 francs ? – .

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Les ventes en Suisse font mentir le choc électrique de Tesla

Publié aujourd’hui à 20h45

Apparu dans les rapports de ventes à la fin de l’été, puis mentionné murmuré par les professionnels, l’arrêt des achats de véhicules électriques se fait jour, avec le revers de fortune de Tesla.

L’enseigne californienne a fait état mardi soir d’une baisse de ses livraisons sur les trois derniers mois. Et s’attend à une croissance des ventes « sensiblement plus faible » cette année. De quoi mieux comprendre les licenciements de 10 % de ses effectifs annoncés la semaine dernière – dont plus de 400 concerneraient l’Allemagne.

Tesla n’est pas le seul à souffrir. Propriété de Geely, un autre groupe chinois, Volvo a fait état ce mercredi d’une baisse de ses ventes. « Partout en Europe, le marché des voitures électriques s’est progressivement arrêté depuis le début de l’année », confirme Matthias Schmidt, responsable d’un bureau d’études de marché basé à Berlin.

L’Allemagne doute

Spectaculaire outre-Rhin – avec un tiers de véhicules électriques vendus en moins par rapport à l’année dernière – le trou d’air se fait également sentir en Suisse. Dans sa dernière mise à jour mensuelle, le groupe AutoSuisse constate sobrement que «les voitures électriques ont du mal à gagner du terrain», avec des ventes à peine plus nombreuses qu’il y a un an. Les véhicules à batterie représentent toujours un peu moins d’une immatriculation sur cinq.

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« La chose la plus inquiétante ? Les niveaux affichés il y a un an en Allemagne, en Suède et en Norvège étaient déjà bas, après les nombreuses commandes passées précédemment pour anticiper les réductions de subventions – ou suppressions d’impôts – à venir », prévient le patron de Schmidt Automotive Research. .

Selon les prévisions du cabinet EV Volumes, référence du secteur, en 2024 les ventes en Europe devraient certainement augmenter de 23 %. Mais cela reste loin de l’essor promis il y a quelques années.

Demi-tour impossible

Une situation qui incite les constructeurs historiques à ralentir le rythme. Discrètement. D’autant que la plupart d’entre eux « peuvent rester en dessous de leur plafond d’émissions totales de CO₂ sans vendre davantage de véhicules électriques, ce qui les incite à pousser leurs modèles thermiques, bien plus rentables », décryptent les analystes du bureau AutoVista.

Surtout, une attitude opportuniste. Car le secteur ne semble plus pouvoir faire machine arrière, après les enveloppes de plus de 500 milliards de dollars débloquées ces deux dernières années pour accélérer cette révolution technologique, selon le dernier décompte de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Même Carlos Tavares, patron de la galaxie Peugeot-Fiat-Chrysler, assure qu’il n’est pas favorable à un rétropédalage sur l’obligation de vendre uniquement des véhicules électriques en 2035 – dans un message à peine voilé à la future majorité parlementaire européenne. Près d’un véhicule sur cinq en circulation en Europe pourrait être électrique d’ici 2030, a pour sa part rappelé l’AIE mardi, en présentant son rapport. perspectives pour le secteur.

Tesla « low cost » ?

Très scrutés en raison de leur pouvoir d’achat mais aussi de l’absence d’aides publiques à l’achat influençant leurs choix, les clients suisses révèlent l’ampleur de la clandestinité au travail. Au-delà du ralentissement des derniers mois, la Tesla Model 3 reste la voiture la plus vendue du pays, toutes motorisations confondues.

La question n’est en réalité plus du passage à l’électrique mais de la baisse de son prix en dessous de 25 000 euros, longtemps présenté par les constructeurs comme le minimum pour éviter de vendre à perte. Ainsi, dans son plan stratégique dévoilé la semaine dernière, Nissan espère proposer en 2030 des véhicules électriques qui ne coûteront pas plus cher que les modèles à essence.

De son côté, Tesla remet depuis mardi sur la table la sortie d’un futur Model 2, à 25 000 dollars. « Plutôt début 2025, voire fin 2024 » a évoqué Elon Musk. Une promesse qui aura au moins permis d’enrayer l’effondrement vécu en Bourse par Tesla cette année.

Pierre-Alexandre Sallier est journaliste à la rubrique Économie depuis 2014. Auparavant, il a travaillé pour La météoainsi que pour tous les jours La galerieà Paris.Plus d’informations

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