sept communes s’en chargent

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Aston-Jonction, Baie-du-Febvre, Grand-Saint-Esprit, La Visitation-de-Yamaska, Saint-Léonard-d’Aston, Sainte-Eulalie et Sainte-Perpétue veulent prendre les devants dans la préparation d’un prochain appel à appels d’offres.

Ces communes avaient pratiquement toutes été ciblées par les promoteurs lors du dernier appel d’offres et les communes étaient majoritairement favorables à pousser le dossier plus loin et à demander davantage d’informations.

Maintenant que son Règlement de contrôle intérimaire (RIC) a été adopté, la MRC de Nicolet-Yamaska ​​​​a renvoyé la chaleur aux municipalités. Lors de la dernière séance tenue à Saint-François-du-Lac la semaine dernière, la préfète Geneviève Dubois a invité les citoyens à poser leurs questions dans les municipalités.

La MRC estime avoir fait son travail en la matière et s’engage à tenir une commission consultative qui ne se tiendra que si un autre projet se concrétise sur son territoire.

On se souviendra que trois promoteurs s’étaient montrés intéressés par le territoire étant donné que le poste de Nicolet, à Sainte-Eulalie, avait été visé. La MRC de Nicolet-Yamaska ​​a finalement décidé de passer, estimant que les délais étaient trop courts.

« On sait qu’éventuellement, Hydro-Québec lancera d’autres appels d’offres et que les mêmes municipalités seront à nouveau ciblées. Ils ont donc décidé de prendre en charge ces projets», explique le porte-parole du Regroupement Énergie Renouvelable du Centre-du-Québec (RERCQ), Claude Lefebvre.

L’idée est de permettre aux municipalités de démystifier l’énergie éolienne afin de favoriser l’acceptabilité sociale auprès de leur population.

“On sait que c’est vraiment dans les communes que cela se passe.”

— Claude Lefebvre, porte-parole du RERCQ

« Chaque municipalité doit décider si elle se lance dans un projet éolien. C’est pourquoi nous avons trouvé important d’y travailler dans les municipalités», ajoute Claude Lefebvre, qui est également maire de Baie-du-Febvre.

Dans son cas, sa municipalité n’est pas ciblée par l’installation d’éoliennes, mais il a été approché pour en faire partie ayant été président du comité interne sur les éoliennes à la MRC de Nicolet-Yamaska.

Il indique que le Regroupement Énergie Renouvelable du Centre-du-Québec (RERCQ) ne ferme pas la porte à d’autres municipalités qui pourraient être partenaires dans un éventuel projet éolien, que ce soit au sein de la MRC de Nicolet-Yamaska ​​​​ou ailleurs dans la région comme a été évoqué l’été dernier.

« Si nous avons un nouvel appel d’offres, nous serons suffisamment outillés pour nous asseoir avec un promoteur pour construire un projet qui répondra aux exigences des municipalités. Nous pourrons négocier avec les promoteurs. Les conditions restent à établir et c’est en écoutant notre population que nous les établirons.

— Claude Lefebvre

Les représentants des différentes entreprises sont toujours actifs sur le terrain, tandis que des renouvellements d’ententes ont été signés ces dernières semaines avec les propriétaires fonciers, selon Claude Lefebvre.

Si on parle beaucoup d’énergie éolienne, le Regroupement Energie Renouvelable se dit également ouvert à étudier la question de la production d’énergie solaire. « Cela devient de plus en plus intéressant. Les installations des établissements seront meilleures à l’avenir.

« Il faut s’y intéresser et voir comment on l’exploite sur notre territoire. Il s’agira éventuellement d’industries, de commerces, de bâtiments publics. Il y en a quelques-uns sur des maisons privées. Dans 25 ans, il y aura peut-être 25 % des bâtiments qui seront recouverts de panneaux solaires », prévoit le porte-parole.

 
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