Les négociations durent depuis plus d’un an, mais la Société des alcools du Québec (SAQ) et ses 5 000 employés de succursale n’ont toujours pas commencé à discuter des salaires, a déclaré mardi le PDG de l’entreprise d’État.
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“Nous sommes dans des discussions normatives, nous ne sommes pas entrés dans les salaires”, a déclaré Jacques Farcy lors de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale.
Le patron de la SAQ a répondu pour l’occasion aux questions des députés de l’opposition.
Près de 70 % des 5 000 salariés des 411 agences sont de garde à temps partiel et ne savent pas combien d’heures ils travailleront dans deux semaines. Les discussions ont donc beaucoup tourné autour de la « prévisibilité » des horaires ces dernières semaines, a souligné M. Farcy.
“Prédire les heures que l’on pourra leur accorder est quelque chose de très important en 2024”, a-t-il reconnu.
Pas de croissance
Les résultats annuels de la SAQ seront également connus d’ici quelques semaines. L’année dernière, les bénéfices restitués au gouvernement ont atteint 1,4 milliard de dollars.
Il ne faut pas s’attendre à ce que le montant soit plus élevé cette année, a reconnu mardi Jacques Farcy.
« Nous sommes dans une forme de stabilité commerciale. S’il y a croissance, ce sera grâce à 53e semaine sur le calendrier de l’année qui vient de s’écouler », a déclaré celui qui a pris ses fonctions en juin 2023.
La SAQ vient de connaître trois trimestres consécutifs de baisse des ventes. C’est la première fois en 10 ans que les ventes et le résultat net diminuent.
Les gens font plus attention à leur santé et ont un budget plus serré, a expliqué en substance M. Farcy mardi.
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