« uniquement sur les lignes et aux heures où les bus étaient pratiquement vides »

« uniquement sur les lignes et aux heures où les bus étaient pratiquement vides »
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Pas moins d’une vingtaine de lignes de bus de la Stib sont concernées. Dans un document interne, on peut lire que la fréquence de plus de la moitié des lignes de bus est ajustée à la baisse à certaines heures de la journée.

Quelques exemples : la ligne 57 entre la Gare du Nord et l’hôpital militaire voit son temps d’attente augmenter de 8 à 10 minutes aux heures de pointe. Pour les lignes 76 et 77, circulant du côté de Kraainem et Wezembeek-Oppem, le délai passe de 12 à 15 minutes. Des majorations tantôt en heures creuses, tantôt en heures de pointe, certaines déjà en vigueur depuis le 18 mars ou le 1er avril, d’autres sont prévues le 29 avril.

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Au total, 27 lignes sont concernées selon le document, sur les 53 que compte la Stib : 14, 17, 21, 27, 28, 29, 36, 42, 43, 45, 48, 49, 52, 53, 57, 60, 63, 64, 65, 66, 69, 76, 77, 79, 80, 83 et 89.

« Austérité », dénonce le PTB

Un constat qui soulève des objections au PTB, qui a pointé ce mardi ces baisses de fréquence en commission mobilité. Françoise De Smedt (PTB) dénonce une politique «austérité» et mentionne «les conséquences négatives très concrètes déjà en vigueur à la Stib suite aux 52 millions d’euros d’économies imposées ».

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Contactée, la Stib souhaite nuancer les informations contenues dans le document. “Tous les six mois, nous adaptons notre offre de transport à la réalité de la demande. Nous examinons toutes les lignes et réduisons la capacité là où cela n’est pas justifié et nous l’augmentons là où le besoin s’en fait sentir.

« Le bilan est largement positif »

Selon l’entreprise, l’offre de bus n’a été que marginalement adaptée. « Dans ce cas, la fréquence n’a été adaptée que sur les lignes et aux heures où les bus étaient pratiquement vides. Nous avons privilégié les heures creuses et celles où le taux d’occupation était inférieur à 30 %. Selon l’entreprise, «ces adaptations n’ont eu aucun impact en termes de confort des voyageurs. Les taux de charge sur les lignes adaptées lors de l’adaptation des fréquences (pas toute la journée) restent inférieurs à 50 % de taux d’occupation. Concernant les délais d’attente, l’impact ne dépasse jamais 3 minutes.

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Par ailleurs, l’entreprise assure : «le même exercice a été réalisé pour le métro où l’offre reste stable et pour le tramway où l’offre augmente d’environ 10 %. Le bilan est donc largement positif non seulement en termes de services mais encore plus en termes de capacité. Fin 2024, lorsque l’on fera le bilan de l’année entière, l’offre de passagers n’aura pas diminué, bien au contraire, tant en termes de sièges kilomètres que de kilomètres parcourus.

 
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