(Agence Ecofin) – Producteur historique d’énergies fossiles, TotalEnergies continue d’affirmer son engagement en faveur de la transition énergétique, tout en continuant à développer des projets pétroliers de grande envergure.
Selon Philippe Groueix (photo), directeur général de TotalEnergies EP Uganda (TEPU), l’entreprise établit une nouvelle norme en matière de pratiques énergétiques durables alors que l’Ouganda approche de sa phase de production pétrolière.
Ces propos, rapportés par plusieurs médias locaux, ont été tenus lors d’un discours prononcé à l’occasion du 9ème convention pétrolière et gazière qui s’est tenue les 17 et 18 avril à Kampala.
Le directeur a également noté qu’il était essentiel que le monde poursuive une transition énergétique juste qui, selon lui, signifierait que les pays africains comme l’Ouganda ont le droit d’exploiter leurs ressources pétrolières et gazières de manière responsable, même dans le cadre des efforts mondiaux de décarbonation.
“Une transition énergétique juste concerne le droit des pays africains comme l’Ouganda d’exploiter leurs ressources pétrolières et gazières. Nous nous engageons à le faire d’une manière plus durable que ce qui a été fait ailleurs.a-t-il déclaré, soulignant que le bilan de TEPU comprend des réductions remarquables des émissions de dioxyde de carbone, les projets Tilenga et Kingfisher n’émettant que 13 kg de dioxyde de carbone par baril produit et transporté, bien en dessous de la moyenne de l’industrie qui est de 33 kg.
Le directeur a également insisté sur le fait que TotalEnergies restait fidèle à sa promesse d’accompagner la transition énergétique du pays. “Notre engagement est ancré dans notre volonté d’atteindre, avec la société, zéro émission nette d’ici 2050 et de favoriser le développement durable dans les pays où nous opérons.« .
Pour rappel, TotalEnergies est impliqué en Ouganda sur le projet pétrolier EACOP particulièrement controversé et qui fait l’objet de nombreuses critiques de la part de plusieurs ONG, en raison de son impact environnemental et social. Human Rights Watch le décrit également comme «catastrophe» pour la population locale.
Abdallah Diop
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