Les salariés de Vetropack ont déposé mardi une pétition auprès du Grand Conseil vaudois demandant le maintien de son usine de Saint-Prex. Depuis l’annonce de la fermeture du site vaudois début mars, le monde politique se mobilise, à gauche comme à droite.
Les 5000 signatures récoltées ont été remises au Grand Conseil accompagnées, symboliquement, d’une bouteille. «C’est un pot vaudois fabriqué dans notre verrerie, que nous aimerions garder ouvert», explique Joaquim Teixeira, employé de Vetropack, dans le 12h45 de la RTS.
Réunis devant le siège du Grand Conseil à Lausanne, salariés et dirigeants de Vetropack, soutenus par les syndicats Unia et Syna, ont rappelé que la fermeture du site vaudois entraînerait la suppression de 180 emplois.
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Mobilisation politique
De gauche à droite, le monde politique se mobilise pour sauver l’usine historique de Saint-Prex. Deux objets parlementaires ont été déposés à Berne, ainsi qu’une résolution au Grand Conseil vaudois, déposée par le député PLR Nicolas Suter et ses collègues d’arrondissement. « Cette verrerie est emblématique. Elle est au centre de notre quartier et fait partie du tissu industriel de notre région », dit-il.
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Les pétitionnaires mettent en effet en avant les enjeux économiques et environnementaux liés au maintien d’une filière de recyclage et de production de verre en Suisse. “C’est un secteur qui est aussi d’intérêt public”, estime Nicole Vassalli, secrétaire syndicale d’Unia. «Nous demandons à la Confédération et au Grand Conseil vaudois de prendre des risques pour sauver les emplois, mais aussi cette dernière verrerie.»
La conseillère d’Etat vaudoise Isabelle Moret a également rencontré mardi les dirigeants et les collaborateurs de Vetropack. Le chef du Département de l’Économie, de l’Innovation, de l’Emploi et du Patrimoine appelle «à s’unir toutes les forces du canton pour sauver Vetropack et ces emplois». La procédure de consultation se déroule jusqu’à la fin du mois.
Léandre Duggan/edel
