Diva Salon, l'un des derniers fabricants français de canapés, à Coteau (Loire), s'apprête à licencier ses 114 derniers salariés, dans le cadre d'une liquidation imminente annoncée mardi aux représentants du personnel, a-t-on appris de sources syndicales. Lors d'un comité social et économique extraordinaire, la direction et l'administrateur de l'industriel ont expliqué que l'activité de l'entreprise, en redressement judiciaire depuis mars, allait être interrompue « arrêt par manque de liquidités et d’acheteur »a déclaré une Source syndicale.
« Notre dernier espoir, qui reposait sur les marques d’intérêt manifestées par le groupe Parisot et Ligne Roset, s’est envolé (…) C’est terrible pour les plus anciens salariés qui ont fait toute leur carrière dans cette entreprise, dont certains étaient en larmes » après l'annonce, a déclaré Yannick Michaud, délégué syndical CGT.
De son côté, la maire de Coteau, Sandra Creuzet-Taite, a interpellé le Premier ministre Michel Barnier qui, lors d'une visite de l'entreprise en octobre 2021 en tant que candidat à l'investiture LR pour l'élection présidentielle, « avait alors tenu un discours clair sur la nécessité de maintenir le savoir-faire français ».
Victime depuis l'automne 2023 d'une importante hémorragie de commandes parmi ses plus gros clients (Accor, But, Conforama), le spécialiste français des canapés convertibles, sous les marques Diva, Steiner et Rapido, a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros, en baisse de près de 30%.
