82 maires demandent à Québec de financer adéquatement les transports publics

82 maires demandent à Québec de financer adéquatement les transports publics
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Les maires de 82 municipalités du Grand Montréal demandent au gouvernement du Québec d’investir davantage dans le transport collectif, sans quoi ils pourraient recourir à une « augmentation substantielle » de la taxe d’immatriculation.

Dans leur lettre adressée à la ministre des Transports Geneviève Guilbault, les membres de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) demandent une rencontre avec la ministre Guilbault pour discuter du « manque à gagner de plus de 560 millions de dollars ».

“Nous souhaitons à tout prix éviter le scénario de l’année dernière où ces discussions étaient activement engagées à minuit moins une”, peut-on lire.

En entrevue à TVA Nouvelles, le premier vice-président de l’Union des municipalités du Québec, Guillaume Tremblay, a demandé au gouvernement de « prendre ses responsabilités et de payer massivement ».

“Aucun maire n’est heureux de dire qu’il y aurait une possibilité d’augmenter les impôts ou les frais d’enregistrement”, a-t-il déclaré. Cependant, nous devons comprendre que nous avons un déficit énorme. D’où vient-il? Sous-financement du gouvernement du Québec.

Les municipalités ont déjà prévu des réductions d’environ 25,8 millions de dollars en 2025, 50 millions de dollars en 2026, 100 millions de dollars en 2027 et 155,8 millions de dollars en 2028.

«Il y a des travaux énormes qui seront faits, mais quand on regarde les entreprises de transport existantes partout au Québec, on parle de 632 millions de dollars», explique M. Tremblay. Ce n’est pas parce que nous allons supprimer un ou deux bus et améliorer le service que cela réduira massivement le déficit structurel que nous connaissons actuellement.» ̧

Selon celui qui est aussi maire de Mascouche, depuis la suppression des entreprises de transport au profit de la Régie régionale des transports avec la loi 76, les coûts ont explosé.

« Avant la fusion des entreprises de transport, à Mascouche, cela nous coûtait 2,1 millions de dollars en 2017. Aujourd’hui, nous en sommes à plus de 5 millions », explique-t-il. En moins de 6 ans, avec la direction qui a été prise par le gouvernement du Québec, on se retrouve avec des factures qui ont explosé.»

« Une ville ne peut pas être déficitaire », poursuit-il. Nous devons faire une bonne gestion année après année. Quand on regarde les déficits qui se produisent actuellement au Québec et à Ottawa, nous, les Villes, c’est impossible dans la loi de faire ça. À un moment donné, rien n’est gratuit, il faut trouver un moyen [d’arriver] et nous pensons que le gouvernement du Québec a une responsabilité là-dessus. On ressent un désengagement total.»

Regardez l’interview complète dans les vidéos ci-dessus

 
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