C’est la rentrée même pour le gouvernement. Nicole Belloubet, la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, s’est rendue mardi 3 septembre dans un collège de Massy qui expérimente depuis septembre la « pause numérique ». Près de 200 établissements se sont portés volontaires et près de 50 000 élèves testent cette nouvelle mesure, qui sera généralisée « dès janvier 2025 », a précisé la ministre lors de la conférence de presse de rentrée, le 27 août.
Les téléphones portables sont déjà interdits dans les collèges depuis 2018. Ils doivent être éteints et rangés dans le cartable des élèves. Mais dans les faits, les appareils électroniques sont souvent utilisés dans l’enceinte de l’établissement : en classe, dans les couloirs ou encore dans les toilettes. L’objectif de cette « pause numérique » est donc d’interdire l’usage des smartphones et de tous les autres outils de communication, comme les tablettes ou les montres connectées, dans l’enceinte de l’école et du collège. La loi à venir devrait également donner aux lycées la possibilité d’introduire une interdiction des téléphones portables dans le règlement intérieur sur le temps scolaire et périscolaire ainsi que lors des sorties scolaires organisées à l’extérieur de l’établissement.
L’objectif du gouvernement est clair. L’expérimentation de la « pause numérique » vise d’abord à améliorer le « climat scolaire » et notamment à « prévenir les violences en ligne » voire à limiter le « harcèlement (…)
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