DDouble peine pour Harmonie Comyn. La veuve d’Eric Comyn, policier tué dans l’exercice de ses fonctions alors qu’il refusait d’obtempérer lundi 26 août, est harcelée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Une enquête a été ouverte et confiée au parquet de Draguignan.
Selon les déclarations d’une Source consultée par l’AFP, “la procédure en cours concerne différents messages ignobles sur les réseaux sociaux visant la veuve, mais aussi la police et ses proches”. Une information confirmée mercredi 4 septembre par BFMTV, qui précise que l’enquête est menée pour “cyberharcèlement”.
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Lors de son réquisitoire d’ouverture, lundi 2 septembre, le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a assuré que sa cour « veillerait à ce que certains propos odieux, inacceptables, tenus en marge de cette tragédie soient sanctionnés dans toute la mesure de l’identification de leurs auteurs ».
Un discours poignant
Mercredi 28 août, Harmonie Comyn a exprimé son émotion et sa colère lors d’une cérémonie d’hommage à son mari à Mandelieu-la-Napoule, ville des Alpes-Maritimes où Éric Comyn était policier depuis 2007. « Je le dis haut et fort. La France a tué mon mari. Le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance », a clamé la mère de famille devant l’assistance. […] En savoir plus
