«Nous offrons depuis longtemps des subventions et des crédits d’impôt et nous voulons continuer à innover», a déclaré le maire Luc Gibbon en ouvrant la soirée de présentation des programmes de la ville présentée à la microbrasserie La Chouape. Nous voulons faciliter la construction et stimuler l’économie.
Crédits d’impôt et densité
Dans le cadre de ses programmes, la Ville de Saint-Félicien offre un crédit d’impôt pour toute nouvelle construction en zone urbaine pour une durée de 36 mois.
Pour densifier son environnement urbain, la Ville offrira également des subventions de 40 000 $ pour un immeuble de 4 à 5 logements, de 60 000 $ pour 6 à 7 logements et de 80 000 $ pour plus de 8 logements. «Nous voulons encourager les entrepreneurs et les particuliers à développer des logements au centre-ville», affirme Jean-Philippe Boutin, l’un des conseillers municipaux.
Conseiller municipal Jean-Philippe Boutin. (Guillaume Roy/Le Quotidien)
Un crédit d’impôt supplémentaire de 6 mois sera offert pour les immeubles résidentiels à haute densité qui obtiennent la certification environnementale LEED.
Revitalisation commerciale et verdissement
Pour favoriser la revitalisation commerciale, les entreprises peuvent également bénéficier d’un congé fiscal d’un, deux ou trois ans si elles investissent plus de 200 000 $, 300 000 $ ou 500 000 $. Une subvention pouvant aller jusqu’à 75 000 $, représentant 15 % des coûts des travaux, est également disponible, et une subvention additionnelle de 25 000 $ peut être obtenue si des travaux de démolition sont requis. Ces aides sont admissibles sur les principales routes commerciales.
Saint-Félicien se veut aussi plus beau et plus vert. «Nous souhaitons embellir notre ville et éliminer les îlots de chaleur pour limiter les effets des changements climatiques», explique le conseiller municipal Alexandre Paradis. La Ville offre donc une subvention pouvant aller jusqu’à 5 000 $, ce qui représente 25 % du projet, pour la plantation d’arbres, l’aménagement paysager ou encore la plantation de trèfle blanc, un excellent pollinisateur. « Nous enlevons l’asphalte et les graviers pour rendre la ville plus verte », ajoute ce dernier.
Crédits d’impôt et nouveaux terrains industriels
Un crédit d’impôt industriel de 2 ans est également offert pour les travaux coûtant plus de 50 000 $. De plus, la ville ouvrira un nouveau secteur d’un parc industriel. « Vingt-trois nouveaux sites industriels seront disponibles entre le site Granules LG et les Lumières », note Alexandre Paradis. Ces emplacements seront disponibles dès la fin de l’été ou à l’automne, pour un montant de 2,25 $/pi2.
Programmes sous-utilisés
Même s’il est terminé pour le moment, le programme Rénovation Québec sera relancé prochainement, croit Jean-Philippe Boutin. Il s’agit d’un programme qui permet de partager à parts égales les coûts de rénovation entre les occupants, la Ville et la Société d’habitation du Québec. Il est possible d’obtenir 5 000 $ pour la rénovation d’un immeuble résidentiel, 25 000 $ pour l’ajout de logements et 25 000 $ pour le recyclage d’un bâtiment pour ajouter des logements. L’année dernière, les enveloppes pour ces dépenses n’ont pas toutes été dépensées et l’échevin invite la population à rechercher les sommes disponibles pour améliorer et ajouter des logements à Saint-Félicien.
Plus de 10 millions de dollars investis dans la revitalisation résidentielle et commerciale
Le maire Luc Gibbons a souligné que la Ville a offert 1,5 M$ en crédits d’impôt résidentiels et 1,8 M$ en crédits d’impôt commerciaux depuis 2009. De plus, la Ville a investi 4,8 M$ dans le programme Rénovation Québec depuis 2003 et 2,6 M$ en subventions pour la revitalisation commerciale. Globalement, cela représente un investissement de 10,7 millions de dollars pour la ville. « Nous investissons et cela se voit dans la communauté », mentionne le premier magistrat.
Mieux communiquer
Plus de 60 personnes ont participé à la présentation des programmes de la ville. (Guillaume Roy/Le Quotidien)
C’est la première fois que la Ville choisit de lancer ses programmes d’aide dans un endroit comme la microbrasserie La Chouape, et la formule semble fonctionner puisque plus de 60 personnes ont assisté à l’événement. « On nous a souvent dit que la Ville communiquait mal ses programmes et qu’on voulait améliorer la communication avec les citoyens », affirme Jean-Philippe Boutin, heureux de voir la participation des entreprises et de la population à l’événement. La Ville a également embauché une conseillère en communications et relations communautaires, Léa Bédard-Beaulieu, ce qui devrait également améliorer les communications avec la population, ajoute cette dernière.
