Publié le 21 avril 2024 à 20h40
Les marchés financiers tentent encore de prédire quand les principales banques centrales réduiront leurs taux d’intérêt. Entre une inflation qui n’est peut-être pas totalement maîtrisée, une mondialisation changeante et des cycles économiques plus courts, le niveau d’incertitude reste élevé. Mais les actifs qui offraient traditionnellement une protection ne remplissent plus ce rôle – notamment les obligations. L’or est-il la seule alternative à un niveau record ? En ce printemps 2024, qu’est-ce qu’une valeur refuge ?
L’année 2022 a marqué un tournant. Au cours des vingt à trente dernières années, un portefeuille équilibré pouvait être construit relativement simplement. Les actifs risqués (actions) et les obligations ont évolué dans la direction opposée. « De plus, l’inflation ne faisait que baisser et les taux d’intérêt étaient bas mais supérieurs à la hausse des prix, de sorte que les actifs sans risque étaient attractifs, à savoir les liquidités et les obligations d’État ; mais le scénario actuel est un peu plus compliqué», analyse Fabrizio Quirighetti, du gestionnaire de fortune genevois Decalia.
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