Edenred, principal leader d’un Cac 40 qui dépasse les 8 000 points

Edenred, principal leader d’un Cac 40 qui dépasse les 8 000 points
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Après LVMH hier, c’est au tour d’Edenred d’animer la séance boursière de ce jeudi, clôturant sur un gain de 0,52% pour le Cac 40, qui franchit une nouvelle fois la barre des 8 000 points à 8 023,26. Le titre de l’inventeur du célèbre Ticket Restaurant gagne 4,87% après que la direction ait fait état d’un chiffre d’affaires opérationnel en hausse de 18,8% sur un an au premier trimestre, à 625 millions d’euros. C’est plus que les 608 millions anticipés par un consensus, qui a permis à Edenred de confirmer ses objectifs annuels, à savoir une croissance organique de l’excédent brut d’exploitation supérieure à 12% et un taux de conversion de ce dernier en cash-flow libre supérieur à 70%.

Lourde chute de Sartorius Stedim

Parmi les autres sociétés publiant des résultats, Danone a gagné 0,89%, tandis que Sartorius Stedim a chuté de 15,69%. Le fournisseur de systèmes pour la production de médicaments biologiques s’habitue aux mauvaises nouvelles. Fin mars, son chiffre d’affaires trimestriel était en baisse de 8,2% (-9,4% en organique) à 667 millions d’euros, un niveau environ 5% inférieur aux attentes des analystes. L’Ebitda recule de 13,2%, entraînant une érosion de 2,7 points de la marge, à 28,6%. De son côté, l’éditeur de logiciels Planisware s’envolait de 25,56% à 20,09 euros, terminant largement devant le SRD pour sa première journée de cotation à Paris. Le prix d’introduction a été fixé à 16 euros par action, représentant une capitalisation boursière d’environ 1,1 milliard d’euros.

Au final, le Cac 40 a terminé la séance en hausse de 0,52%, ce qui lui a permis de franchir les 8.000 points, à 8.023,26 points, dans un volume d’échanges de 3,3 milliards d’euros.

Ce n’est pas parce que les entreprises se sont fait un nom que la macroéconomie a été négligée. Elle a occupé une place prépondérante dans la deuxième partie de séance, où de nombreux indicateurs américains ont été dévoilés. Ils ont démontré, une fois de plus, la solidité de la plus grande économie mondiale et, par conséquent, ont encore écarté le scénario d’une baisse des taux d’intérêt. La semaine dernière, les inscriptions au chômage sont restées stables aux États-Unis, à 212 000, signe d’un marché du travail sain. En avril, l’indicateur de la Fed de Philadelphie mesurant l’activité industrielle dans la région de Philadelphie a augmenté, atteignant 15,5, contre 3,2 en mars. La composante des nouvelles commandes est passée à 12,2, contre 5,4 en mars, tandis que la composante des perspectives est tombée à 34,3, contre 38,6 le mois précédent.

Ni une ni deux, le marché en a déduit que la Réserve fédérale (Fed) prendrait son temps avant de baisser le coût de l’argent. Le rendement du taux américain à dix ans a atteint un pic journalier à 4,63% tandis que la probabilité d’un statu quo de la Fed en juin grimpe désormais à 84,8%, contre 81,8% mercredi, 78,5% il y a une semaine et 45,3% il y a un mois. .

Dès mardi, le président de la Fed, Jerome Powell, a cimenté l’hypothèse d’un pas d’assouplissement monétaire avant l’été. Le chef de la succursale new-yorkaise, John Williams, est allé encore plus loin, affirmant qu’un nouveau tour de vis n’est pas à exclure si la situation l’exige. ” Mon sentiment est que [les banquiers centraux] Nous avons besoin de deux, voire probablement trois mois consécutifs d’inflation cohérente avec l’objectif de 2 %. Dans ce cas, le plus tôt sera septembre. Je ne vois pas de baisse des taux avant cette date », analyse Mark Zandi, économiste en chef chez Moody’s Analytics.

 
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