La participation du Québec est d’environ 5%

La participation du Québec est d’environ 5%
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La participation détenue dans le capital-actions de la société scandinave Northvolt par Investissement Québec est estimée à environ 5 %.


Publié à 1h12

Mis à jour à 6h00

C’est ce qu’a affirmé mardi en commission parlementaire le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ajoutant qu’il s’agit d’une obligation convertible en actions ordinaires.

Il répondait à une question du porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie, Frédéric Beauchemin, qui voulait connaître le niveau de participation.

Invité à préciser la réponse de Pierre Fitzgibbon, son ministère indique que le pourcentage de 5 % est une estimation de la participation actuelle du Fonds de développement économique avec sa débenture convertible.

Nous ne pouvons pas connaître aujourd’hui le pourcentage de propriété qui serait effectif lors d’une conversion, puisque nous ne connaissons pas le moment de la conversion ni la valorisation de l’entreprise à ce moment-là.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

L’entreprise suédoise doit recevoir plus de 7 milliards de dollars au total de Québec et d’Ottawa pour son projet d’usine de cellules de batteries en Montérégie.

La contribution du Québec est de 1,5 milliard en subventions pour la production de cellules, ainsi que 367 millions en prêts et 436 millions en subventions pour aider à la construction de l’usine. Une somme de 567 millions était également prévue pour une participation dans l’entreprise.

Échange de chaussettes

Northvolt se prépare à faire le saut en bourse. “Il y aura une introduction en bourse”, a rappelé mardi Pierre Fitzgibbon.

Les médias européens ont rapporté ces derniers mois que Northvolt pourrait être cotée en bourse avec une valorisation initiale de plus de 20 milliards de dollars. L’opération pourrait avoir lieu dès cette année si les conditions sont favorables sur les marchés financiers.

« Ce n’est pas mon devoir de spéculer, mais ceci [la participation en actions] pourrait techniquement rapporter beaucoup d’argent», a déclaré mardi matin Pierre Fitzgibbon lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour l’exercice 2024-2025.

Pierre Fitzgibbon a déclaré que le gouvernement souhaitait obtenir une participation « au sommet » pour prendre part à l’ensemble des travaux.

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PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

L’objectif du ministère de l’Economie n’est pas de faire des investissements pour gagner de l’argent, a-t-il toutefois précisé.

Pierre Fitzgibbon concède que les sommes accordées à Northvolt sont importantes. Il ajoute néanmoins que la structure du capital est telle que pour la partie investissement en immobilisations, il juge que la subvention de 436 millions (prêt « remboursable ») est « raisonnable ».

« Il s’agit clairement d’un projet très audacieux de la part du gouvernement », a déclaré Pierre Fitzgibbon.

Il a rappelé que l’intention derrière la stratégie du secteur des batteries est d’avoir une chaîne entièrement intégrée depuis l’exploitation minière jusqu’au recyclage. Il était important de trouver un fabricant de cellules pour aider à compléter la chaîne, a déclaré le ministre.

« Ce projet de 7 milliards est le plus gros projet privé que le Québec ait jamais connu. »

Le ministre a poursuivi en se disant heureux d’avoir pu mettre en place un secteur des batteries d’une valeur de 16 milliards de dollars grâce aux projets annoncés jusqu’à présent.

« J’aimerais que cela continue et monte jusqu’à 20 ou 25 milliards. Cela pourrait s’arrêter à 16, mais je pense que cela ira à 20 milliards et là nous commencerons peut-être à être plus rigoureux sur le [soutien] financier du fait qu’après avoir construit notre notoriété, nous pourrons être moins généreux. »

GES : Fitzgibbon contredit le ministre Charette

Le projet d’usine de gigabatteries de Northvolt ne réduira pas les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec, a également déclaré mardi le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon. contredisant ainsi son homologue responsable de l’Environnement Benoit Charette, qui de son côté persiste et signe. «Cela n’a aucun impact sur les GES du Québec», a déclaré le ministre Fitzgibbon lors de l’étude des crédits budgétaires de son ministère, en réponse à une question du député solidaire Haroun Bouazzi. « Northvolt ne réduit pas les GES [au Québec] “, il ajouta. Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a pourtant soutenu le contraire en mars, affirmant dans un entretien à La presse que le projet Northvolt était essentiel pour permettre au Québec d’atteindre sa cible de réduction de GES de 37,5 % par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2030. En mars, la ministre Charette soutenait que la production de Northvolt permettrait des réductions de GES de trois millions de mégatonnes à l’échelle mondiale, « l’équivalent d’un million de voitures thermiques » retirées de la circulation.

Jean-Thomas Léveillé, La presse

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