premières impressions à bord de la version restylée

premières impressions à bord de la version restylée
Descriptive text here

Il est toujours intéressant de prendre du recul pour analyser le marché automobile. En France, le Nissan Qashqai vient d’entrer dans le top 30 des ventes de voitures neuves en 2023 (16 700 unités). Pas mal, mais pas exceptionnel pour ce SUV compact né au début des années 2010 et qui a longtemps gravi les premières places du classement en l’absence de concurrents crédibles.. Depuis, les Peugeot 3008, Citroën C5 Aircross et autres Renault Austral se sont joints à la danse et grâce à leur drapeau tricolore, ils repartent avec un sérieux avantage en France. Mais à l’échelle européenne, on ne retrouve plus aucune trace de nos Français et le Qashqai retrouve même des couleurs. L’année dernière, le SUV japonais s’est hissé dans le top 20 des ventes sur le Vieux Continent, avec près de 145 000 unités écoulées. C’est simple, seuls les Kia Sportage (150 931 exemplaires) et Hyundai Tucson (158 056 exemplaires) font mieux dans la même catégorie. Et cette troisième génération de Qashqai ne se repose pas sur ses lauriers en proposant un solide restylage cette année, trois ans seulement après son lancement..

L’essentiel du travail des designers s’est concentré sur l’apparence du SUV japonais. Grâce à des phares entièrement redessinés et une calandre bien plus imposante qu’avant – toujours en forme de V – le Qashqai se rapproche désormais de son frère électrique Ariya, même s’il conserve la gimmick boomerang pour la signature lumineuse diurne. A l’arrière, quasiment aucun changement hormis l’utilisation d’un matériau transparent pour les feux, qui permet aux LED de rester visibles.. Il faudra néanmoins opter pour la finition Tekna pour bénéficier de ces petites mises à jour, l’entrée de gamme Acenta n’en bénéficiant pas.

Le Nissan Qashqai restylé change moins depuis l’arrière.©Nissan

Un intérieur presque identique

Intérieur du Nissan Qashqai restylé.©Nissan

Dans l’habitacle, le Qashqai « 2024 » ne fait aucune révolution. Hormis de nouveaux coloris pour les matériaux selon les finitions – notamment l’Alcantara qui est disponible un peu partout en haut de gamme – ainsi que quelques inserts lumineux ici et là, on n’est franchement pas dépaysé. Cet aménagement intérieur est sans doute ce qui distingue le plus ce Qashqai de ses concurrents, qui ont tous un côté techno, allant du « marqué » pour un Kia Sportage au franchement futuriste à bord d’un Peugeot 3008, dont un Ariya serait plus proche. . A l’inverse, le Qashqai s’en tient à un agencement extrêmement classique, où le système multimédia donne sur une planche de bord qui conserve l’intégralité d’un groupe de climatisation et plus bas, une console centrale plate..

Certes, la grande instrumentation numérique de bord est de série, mais le japonais semble avoir dix ans de retard sur ses concurrents. Un avantage immédiat, l’ergonomie ne subit aucune critique et on trouve immédiatement nos marques à bord du SUV Nissan. Les commandes tombent sous la main et si ce n’est pas le cas, vous trouvez rapidement celles que vous recherchez. Rassurant à défaut d’être moderne, l’intérieur du Qashqai aurait pu gagner en rangement, car les balconnets de porte sont petits et la console centrale accueille à peine plus que le chargeur à induction et 2 porte-gobelets.. Au moins l’espace à bord reste correct pour les 4,43 m de long.

Heureusement, le Qashqai « 2024 » apporte encore un petit quelque chose de nouveau côté équipement, avec le multimédia désormais signé Google. En associant votre compte, vous pourrez vous passer totalement de votre smartphone tout en profitant de votre musique en streaming ou de vos applications de navigation.. Le tout via un écran tactile agrandi et très fluide à utiliser.

Le Nissan Qashqai 3.©Nissan

Abonnant désormais à la norme GSR II avec une panoplie d’aides à la conduite obligatoires, le Qashqai dispose également de petites fonctionnalités pour faciliter son utilisation en ville avec un système de caméra 360° amélioré ou encore une rare fonction « capot invisible » permettant de voir les roues du voiture sans quitter votre siège. Enfin, outre la disparition de la version 4 roues motrices en France, le japonais, toujours fabriqué au Royaume-Uni, reste fidèle à sa triple offre avec d’un côté le micro-hybride de 140 ou 160 ch et de l’autre le e-Power d’origine, ce moteur électrique qui ne se recharge pas où le moteur thermique, un 3 cylindres turbo de 158 ch « alimente » un moteur électrique de 190 ch sans jamais entraîner les roues. Une légère hausse de prix est à prévoir pour ce Qashqai qui débute actuellement à 32 200 €.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV les nouveaux logements continuent de s’effondrer
NEXT Volkswagen en baisse de demande au 1er trimestre